c'était à la fin des années soixante dix, les abattoirs de Vaugirard étaient démolis, mais il restait encore quelques boucheries chevalines aux alentours. Ce jour là vers midi, il m’a semblé apercevoir des fantômes suspendus à des crocs de bouchers. Modiano a très bien évoqué l'atmosphère des abattoirs de Vaugirard dans un de ses livres, "Des inconnues" je crois mais je ne suis plus tout à fait sûr. Comme pour certains de ses personnages tout se mélange un peu dans mon souvenir. (Linked with The weekend in black and white)
Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Publications les plus consultėes cette année
-
Voilà, lundi dernier , en revenant de l'hôpital, nous avons, ma fille sa mère et moi, traversé à pied, le pont de Saint-Cloud, le cœur...
-
Voilà, en février 1942, Stefan Zweig poste à son éditeur le manuscrit "Le monde d'hier, souvenirs d'un Européen" tapé pa...
-
Voilà un jour singulier aujourd'hui tant espéré durant ces six derniers mois un jour de délivrance je suis si heureux si désemparé...
-
Voilà Rien d’autre aujourd’hui Que d’aller dans le printemps Rien de plus. Yosa Buson shared with thankful thursday - skywatch fri...
-
Voilà Je joue parfois à m'atteindre. Je fais avec celui que je fus et avec celui que je serai la course de celui que je suis. Parfo...
-
Voilà, j'ignore qui repose sous cette tombe ni si les coquilles d'huîtres sont destinées à demeurer dessus. Je me suis beaucoup q...
-
Voilà, près du bosquet, là-bas, peut-être dénicherait-il un coin pour s'asseoir boire s'assoupir un temps, oublier. Mais impossibl...
-
Voilà, ces derniers temps j’écoute en boucle le premier album de Steely Dan, que je ne connaissais pas et que j'ai découvert que très...
-
Voilà, "si les abeilles disparaissaient de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre". Cette citation, ...
-
Voilà, non loin du musée Picasso, au 78 rue vieille du temple, dans le cadre d'octobre rose, campagne annuelle de communication destin...
Ombres de bourreaux qui couperont des carrés de viande...
RépondreSupprimerFrissons.
Une image inquiétante, ce crochet avec les vêtements, je n'ai pas lu le livre de Modiano, mais j'imagine "Le boucher" de Chabrol de l'autre coté de la porte.
RépondreSupprimersaluts
Full of emotion. A bit grizzly.
RépondreSupprimerI haven't tread any Modiano - yet - I've got Invisible Ink sitting near the top of my to-read pile!
Fine photo, though not very pretty ;) But then, there's nothing pretty about a slaughterhouse.
RépondreSupprimerAtmospheric and creepy... Fantastic image
RépondreSupprimer...a horse butcher's shop wouldn't be popular here!
RépondreSupprimera scene from the horror movie.
RépondreSupprimerBien vu, Arnaud
RépondreSupprimerAn image that is filled with pathos.
RépondreSupprimerGreat pic
RépondreSupprimerButcher's Shops are such sad places. Needed, maybe, but sad.
RépondreSupprimer