kwarkito
Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
vendredi 22 septembre 2023
Barber Shop
mercredi 20 septembre 2023
Mais il y a cette ville
mardi 19 septembre 2023
Hier
Tréguier, Mai 2005 |
dimanche 17 septembre 2023
Corps de métier
Je n'ai pas eu le temps de parcourir toute la station qui est immense, et de trouver les silhouettes du corps de ballet. Mais ces petites ombres, agrémentent avec humour et poésie, les déplacements souvent fébriles et précipités qu'on est amenés à y faire.
shared with sunday smile - my sunday snapshot - monday mural - aww monday - wordless wednesday - the good the random the fun
vendredi 15 septembre 2023
Grocery
jeudi 14 septembre 2023
Tant de ciel
mercredi 13 septembre 2023
Pas grand-chose
dimanche 10 septembre 2023
Soir de fête
Sinon dans le cadre des travaux de restauration du Palais Garnier, l'Opéra
national de Paris a invité l'artiste JR à habiller les échafaudages
recouvrant la façade de ce temple de la musique et de la danse. Et c'est très réussi.
vendredi 8 septembre 2023
Une étrange sensation
jeudi 7 septembre 2023
Une journée plutôt nonchalante
lundi 4 septembre 2023
Nulle part on peut te fuir
dimanche 3 septembre 2023
Cynisme
vendredi 1 septembre 2023
Notre ciel est sans dieu

Si
cette frénésie suicidaire bien évidemment se manifeste dans toutes les
zones de conflits par des catastrophes humanitaires, d'autres désastres
l'exacerbent : le désastre nucléaire rampant de Fukushima dont on ne
parle plus mais qui n’est en rien résorbé (tiens à ce propos on a
rejeté des eaux radioactives dans le Pacifique mais il paraît que ce
n'est pas dangereux), les sols contaminés un peu partout sur la planète,
les océans et les fleuves pollués, l’air devenu irrespirable en
certaines régions, et bien sûr le bouleversement climatique et
écologique impossible désormais de passer sous silence. Les nombreux
fléaux qui en résultent (méga-incendies, canicules, violentes
précipitations, inondations, glissements de terrains, disparitions des
espèces etc) ont encore alimenté les nouvelles des derniers mois, sans
pour autant susciter de décisions collective d'envergure.
Tout laisse à penser que face à cette adversité
l’humanité ne semble plus disposer de l’intelligence adéquate pour
réaliser — c'est à dire rendre tangible à son esprit — l’ampleur du
désastre généré. Cette dissonance cognitive amène les hommes — enfin
ceux qui ont le pouvoir de décider du sort du reste de leurs semblables
— à continuer d’inventer de super-moyens et de super-slogans pour
perdurer dans l’illusion que l'on peut continuer comme avant. Et
nombreux sont ceux qui les croient et doutent encore de l'ampleur de ce
lent cataclysme. Sans doute sont-ils persuadés que la providence divine
les sauvera.
Bref,
tout se passe comme si la connaissance s’était dissociée de la
conscience. C'était quoi déjà cette maxime si souvent rebattue pendant
les années de philo ? Science sans conscience etc... Eh bien oui, la
ruine de l'âme on y est. Un peu plus vite et plus intensément que prévu.
D'ailleurs, y a jamais-t-il eu d’âme collective ?
L’humanité se trouve à présent dans l'incapacité de gérer les informations qu’elle a collectées et les transformations qui en ont résulté. Comme si sa propre science, qui l’avait jusque-là guidée sur le chemin de son devenir, s'avérait désormais l’agent principal de destruction de l’intelligence collective. Comme si dépérissait aussi son principal organe.
On a déjà vu cela chez certaines espèces. Ces oiseaux par exemple dont les ailes sont devenues inutiles et ne leur permettent plus de voler. Et bien peut-être qu’on en est là, que le cerveau ne permet plus a l’humain de penser les conditions de sa survie.
"Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve" proclamait Holderlin. Foutaises…
Et si autrefois on pouvait penser "Il n’y a pas moins de vertu à fuir le danger qu’à l’affronter". Il est désormais impossible de fuir le danger. Car il est en nous. Il est le fruit de notre propre activité qui a détruit tout possibilité de refuge.
Certes, la rosée brille encore sur cette terre meurtrie, mais notre ciel est sans dieu.
Et il est fort à craindre que ni la dévotion ni la piété ni la prière ne nous sauveront.
mercredi 30 août 2023
Méfiez vous de la réalité
mardi 29 août 2023
Déjà presque fini
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