Voilà,
j'ai de nouveau rêvé, — car ce rêve je l'ai souvent fait autrefois — qu'il y avait une reprise du spectacle "Prends bien garde aux Zeppelins" de Didier Flamand. Cette fois-ci, c'était dans une sorte de théâtre baroque rappelant ce petit écrin qu'est le théâtre d'Erlangen où j'avais joué un autre spectacle. Dans ce rêve, je ne me souvenais plus de l'ordre des séquences de la pièce, je n'avais pas mis en place tous mes accessoires, enfin bref j'étais un peu confus mentalement, jusqu'à ce que je m'aperçoive que si on reprenait ce spectacle il fallait forcément qu'on le répète, et que donc ce cauchemar était strictement dans ma tête et non dans la réalité. Je me suis tout de même réveillé un peu ébahi, de me retrouver dans une semblable disposition mentale, après tant d'années, alors que cette affaire n'est absolument plus d'actualité. Je me suis demandé si même mon inconscient n'était pas en train de radoter et que c'était peut-être là un signe de démence précoce.
C'est malgré tout pour moi l'occasion de ressortir quelques unes de ces vieilles photos que j'avais prises en 1981 avant que nous nous produisions à l'Opéra Comique. Nous répétions alors dans les locaux du jeune théâtre national, rue des fossés Saint Paul.
Comme dans certaines séquences de la pièce, je jouais un photographe, un soir de répétition, je me suis amusé à utiliser un véritable appareil au cours de la scène dite de "la réception d'Ambassade". C'est étrange de revoir tous ces visages. Comme nous étions jeunes alors (même ceux que je considérais alors comme des vieux :-)
(de haut en bas et de gauche à droite Agnès Tiry, Fore Hoffmann, Jean Vallière, Jean Reno, Chritine Paolini, Pierre Carrive, Elisabeth Mortensen, Francis Lemonnier)