jeudi 27 juin 2019

J'aime / je n'aime pas (8)


Voilà,
j'aime quand la réalité offre des perspectives cubistes comme celle-ci
je n'aime pas devoir penser à tout ce qu'il faut checker avant un départ
j'aime voir une jolie femme lire un bon livre dans les transports en commun
je n'aime pas m'apercevoir que de nouvelles douleurs ont pris possession de mon corps et s'y installent
j'aime quand je suis capable (rarement) de faire preuve de sens pratique ; je me sens alors prodigieusement intelligent 
je n'aime pas devoir me résoudre à l'idée que j'ai désormais plus de souvenirs que de projets
j'aime refaire de temps à autre des photomontages comme autrefois, mais sans colle ni papier
je n'aime pas le silence encombré de non-dits
J'aime savoir qu'il y a le bar "Les philosophes" à Draguignan, je ne sais pas si je le reverrai un jour
Je n'aime pas devoir à la fin de chaque semaine remplir le pilulier pour la suivante car c'est un geste de vieux
j'aime préparer des salades niçoises quand arrivent les beaux jours
je n'aime pas l'eau croupie au fond des vases
j'aime ranger mes livres dans la bibliothèque après les avoir recouverts de papier cristal
je n'aime pas que des organismes de crédit dont je n'ai rien à foutre me harcèlent par mail ou SMS
j'aime me réveiller tôt le dimanche et écouter cette émission sur France musique consacrée à Bach
je n'aime pas cette sensation de devoir toujours me presser
j'aime quand des choses imprévues et agréables surviennent dans ma vie
je n'aime pas ce moment où je dois admettre qu'il faut que je prenne rendez-vous chez le coiffeur
j'aime particulièrement les dessins d'enfants, ils me fascinent littéralement
je n'aime pas le sentiment de solitude et d'abandon qui m'étreint à l'approche de l'été
J'aime Dumka, du Quintet pour piano en la, Op 81 de Dvoràk que j'ai récemment découvert, bien que le thème initial ne m'était pas inconnu
je n'aime pas me sentir comme "la bonne poire" ou "le dindon de la farce"
j'aime beaucoup les artichauts, je les ai toujours aimés
(Linked with the weekend reflections)

mardi 25 juin 2019

Soleil sur l'église St Sulpice.


Voilà,
c'était le dimanche 5 aout 2018 au soir. Il avait fait terriblement chaud, et les deux jours suivants seraient encore pire. Sur les réseaux sociaux commençaient à se multiplier les messages sur le point de bascule du climat. Ce soir-là j'avais beaucoup pesté contre la maire de Paris et de son équipe municipale, parce qu'il était impossible, de trouver un vélo en libre service, à cause du changement d'opérateur chargé de les mettre à disposition. Finalement après maints échecs nous étions parvenus à trouver avec ma fille deux bicyclettes pour nous accorder une petite balade et jouer aux touristes dans notre ville. Ce n'était que l'année dernière, mais tout cela me semble bien loin, irréel presque. Aujourd'hui est une autre journée caniculaire. Je ne me sens pas très bien. "Comme une poupée cassée de l'intérieur". Certains amis me manquent. Cette nuit j'ai rêvé que je me noyais. (Linked with skywatch friday)

lundi 24 juin 2019

En vain


Voilà,
"la solitude ce n'est pas d'être seul, mais d'aimer les autres en vain". Ce vers de Mario Stefani qu'elle avait découvert, bien des années auparavant, écrit par des mains anonymes sur des murs de Venise, peu après que le poète s'y fut suicidé, lui revenait en mémoire. Les lampions de la fête n'allaient pas tarder à s'éteindre. Elle savait qu'elle continuerait à vagabonder dans les rues, vaguement grise. Elle chercherait d'autres bars, et sans doute une fois de plus y trouverait elle un inconnu aussi paumé qu'elle auprès de qui s'abandonner. Combien de temps allait-elle encore tenir à ce rythme là ? Parfois, dans une vitrine, au détour d'un reflet — et c'était toujours le même saisissement — Nathalie Marselan croisait le visage de sa mère, à la fois reproche et menace. Et elle s'étonnait qu'on pût ainsi vivre tant d'années au bord des larmes.

dimanche 23 juin 2019

En passant devant un mur peint


Voilà,
toute la semaine dernière, je suis passé devant cette fresque peinte sur un mur de Montreuil. Je n'ai rien d'autre à en dire, si ce n'est qu'au fur et à mesure des jours, ma présence à ce moment-là dans cette ville m'apparaissait de plus en plus absurde. Ce que j'allais y faire là-bas, j'en parlerai peut-être courant Juillet, selon la tournure que prendront les événements. Mais j'ai d'ores et déjà l'impression de m'être fourvoyé en acceptant une proposition pour laquelle j'aurais dû exiger plus de garanties. Une fois encore, au goût du travail bien fait s'oppose la dure loi des contraintes économiques. Pas de temps pas d'argent, mais cependant on exige de vous un résultat immédiat. Il faut être efficace, c'est à dire capable de produire le maximum de résultats avec le minimum d'effort et de dépense. Je veux dire de dépense de la part de celui qui manifeste cette exigence à votre égard. Et l'on vous fait aimablement sentir que cette confiance qu'on vous témoigne, sans pour autant vous donner les moyens d'y répondre, est une faveur dont, à moins d'être ingrat, vous devriez être reconnaissant, car tout de même, si ça marche il pourrait y avoir au bout quelques gratifications narcissiques. Et soit dit en passant il arrive qu'en de telles circonstances l'amitié en prenne un coup. (Linked with Monday murals)


mardi 18 juin 2019

Vallée de la Roya


Voilà,
cette photo a été prise dans la vallée de la Roya, l'été 1986, lorsque, Philippe, Dominique, Gérard Agnès et moi étions en chemin vers le parc naturel du Mercantour et la vallée des Merveilles. À l'époque, mais personne ne le savait vraiment, ce fut une des régions la plus contaminée de France par le nuage de Tchernobyl. Quelques trente après c'est devenu un endroit de forte concentration policière en même temps qu'un lieu de passage pour des hommes et des femmes venus d'Asie centrale et de l'Afrique subsaharienne qui fuient la misère et les guerres qui ravagent leurs régions. 
Les mirages de la mondialisation heureuse que l'on ne cessait de nous vanter au début des années 1990, sont loin derrière nous, et désormais tous les laissés-pour-compte de ce qu'on appelait autrefois le tiers-monde remontent vers les contrées où règne une paix relative et une prospérité de façade. Les lois récentes adoptées un peu partout en Europe, les résultats des élections européennes, ainsi que les dispositions prises à l'encontre de ces personnes courageuses qui ont traversé tant d'épreuves au regard desquelles les pérégrinations d'Ulysse font figure d'aimable plaisanterie, prouvent qu'ils ne sont pas les bienvenus. Un article paru début juin pointe la responsabilité des autorités européennes dans la mort de 14000 migrants sur les cinq dernières années. En France notre ministre de l'intérieur a récemment accusé les ONG qui se sont données pour missions de sauver ceux qui voyagent en mer sur des embarcation de fortune d’être “complices” des passeurs. Sur le sol français, On poursuit ceux qui accueillent et aident les migrants démunis, eux mêmes arrêtés dans des conditions qui rappellent la Police de Vichy — mais la police reste la police — au motif qu'ils contreviennent aux lois de la République. Pourtant, dans ces régions particulièrement rudes (surtout pendant l'hiver où de nombreux migrants on trouvé la mort) ils font juste preuve d'humanité et de générosité en portant secours et assistance à des hommes et des femmes en grand danger. 
Le regard que l'on porte sur les paysages change en fonction de ce que l'on connaît de leur histoire. Les Alpes provençales, qui ont tant souffert de l'occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale, et où la résistance a payé un lourd tribut, nous rappellent qu'elles demeurent de vraies montagnes, hostiles à ceux qui ne les connaissent pas. 
Quant à la Méditerranée si bleue, apparemment si accueillante elle ne se roucoule plus comme le faisait Tino Rossi. Elle constitue aussi un redoutable gouffre rejetant des cadavres, qui parfois font la une des journaux et que l'on oublie trop vite ensuite. Là encore, on maltraite ceux qui ne font que respecter le code de la mer, régi par des conventions internationales. Ainsi Pia Klemp. Cette jeune capitaine, avec son navire, s'est portée au secours des exilés qui risquent de se noyer en pleine mer et a sauvé des centaines de vies dans la mer Méditerranée conformément au droit maritime qui prévoit qu'un capitaine doit porter secours aux personnes en détresse. Plutôt que d'être félicitée et soutenue, Pia Klemp est poursuivie par le gouvernement italien d'extrême droite. Elle est jugée pour "aide à l'immigration", et risque 20 ans de prison en ce moment même ! 

dimanche 16 juin 2019

Une fresque de Miquel Barceló


Voilà 
le détail d'une fresque éphémère, intitulée "Le triomphe de la mort" réalisée par Miquel Barceló, le grand peintre natif de Majorque. Elle est réalisée avec de l'argile sur une des baies vitrées du musée Georges Pompidou, dans le cadre et pour la durée de la très passionnante exposition "Préhistoires" qui, dans une élégante scénographie, propose un éclairage subtil et original sur le lien unissant la préhistoire à l'art moderne et contemporain. (Linked with Monday mural)

vendredi 14 juin 2019

Le printemps qui manque


Voilà,
j'ai trouvé dans cette vitrine les couleurs qui manquent à cette fin de printemps. Quasiment tout le mois de Juin, à l'exception d'une journée caniculaire, a été gris et pluvieux en région parisienne avec quelques rares éclaircies entre deux ondées. Celle que j'ai vue au Palais-Royal mercredi dernier après une bonne saucée rendait une belle lumière. Il a même fait assez froid ces dernières semaines, et voilà qu'on annonce pour les jours à venir, un pic de chaleur avec des températures de 30°. Ces écarts sont assez pénibles pour l'organisme. mais peut-être enfin vais-je pouvoir remiser les pulls au placard.


Quoiqu'il en soit c'est un mois de Juin déjà étrange pour moi. Une fois de plus je n'ai pas fait ce que je me promets de faire depuis des années : prendre quelques jours de vacances à ce moment là, avant la saison touristique. Toujours, à pareille époque, des obligations professionnelles me retiennent ici, obligations auxquelles je ne peux me soustraire évidemment liées au fait que je manque toujours d'argent. Cette année, pourtant j'avais envisagé de passer quelques jours à la campagne dans le sud, mais des choses imprévues sont advenues. Cette fois-ci, c'est d'une bien étrange affaire dont il s'agit. J'en reparlerai plus en détails d'ici quelques jours. Une opportunité me fait renouer avec une activité que j'avais vaguement délaissée depuis quelques années. L'effort et l'énergie que cela requiert, je les avais oubliés. Et me voilà contraint de solliciter une part de moi-même longtemps demeurée en friche. Et c'est un gros travail pour obtenir le résultat que je souhaite car il y a beaucoup de vents contraires, paresse, fatigue et autres contingences. Je me demande parfois si je n'ai pas été un peu présomptueux. (Linked with weekend reflections)

jeudi 13 juin 2019

Comme la Troie de Schliemann



Voilà
" Londres a tout d'une cité en constante évolution : se superposant aux strates antérieures, couche après couche et jusqu'à un temps reculé, le prėsent y recouvre le passé à la manière d'un filtre transparent, exactement comme la Troie de Schliemann est enfouie sous d'autres habitats ( Oliver Sacks) linked with skywatch friday)

mardi 11 juin 2019

Devant la porte


Voilà,
j'ai une tendresse particulière pour les pauvres d'esprits, les attardés, les trisomiques, les idiots congénitaux, dont au fond je me sens assez proche, et cela bien avant cette histoire dans le métro que j'ai déjà évoquée, il y a longtemps. Il paraît que pour l'expression française "un ange passe" qui désigne un long silence dans le cours d'une conversation, l'équivalent russe se dit "un crétin est en train de naître". Linked with the weekend in black and white.

dimanche 9 juin 2019

En repartant de Marie-Galante


Voilà,
j'ai retrouvé ça par hasard, en cherchant tout autre chose. Je me suis dit que cela ferait une bonne image pour Monday murals. J'avais pris cette photo sur le port, juste avant de quitter Marie-Galante, où j'étais venu passer la journée. J'avais loué un scooter, moyennement sécurisé et je m'étais baladé sur l'île, m'arrêtant sur des plages, dans une mangrove aussi, que j'avais visitée en canoé. Je m'étais promené à l'intérieur des terres, et c'était bon de rouler comme ça, de renouer avec des sensations adolescentes, de découvrir les paysages variés de cette île, fredonnant cette mélodie de Laurent Voulzy qui évoque avec douceur le sentiment de solitude et de séparation. Et puis, quand même, tout ce soleil en plein mois de février, c'était vraiment bon.




À l'époque, en 2010, ce blog avec lequel j'entretiens un rapport de plus en plus ambigu, n'en était qu'à ses balbutiements. C'était un dérivatif, une vague tentative encore confuse. Je m'étais lancé là-dedans sur les conseils de Coralie, qui en tenait un qu'elle a depuis fermé, mais je n'en avais parlé à personne. C'est elle d'ailleurs, qui écrivit le premier commentaire, lorsqu'elle découvrit par hasard son existence. Au cours de ce voyage aux Antilles, je n'y songeai pas trop. Ce n'est qu'au retour que je me suis peu à peu investi dans cette entreprise. Je n'imaginais pas alors, que cela finirait par prendre tant de place dans mon existence. Cela me rappelle un peu cette tranche de vie entre 1984 et le début des années 2000 durant laquelle j'ai noté mes rêves. J'ai cessé de le faire un peu par lassitude, par angoisse aussi, car je faisais beaucoup de cauchemars où la vie de ma fille encore bébé était en danger si bien que j'ai renoncé à les noter, et peu à peu j'ai fini par me désintéresser de mes rêves. Je me demande si je ne parviens pas, avec ce blog au même point de lassitude et d'angoisse. La seule différence tient au fait que j'ai des lecteurs. Un lien de connivence s'est établi avec eux puisque j'éprouve de l'intérêt pour leurs publications, et qu'il arrive que nous correspondions.
Je m'en suis déjà expliqué quelquefois, il s'agissait, lorsque j'ai commencé, d'oser écrire en admettant la possibilité d'être lu. D'autre part je tenais absolument à ce qu'il y ait des images, souhaitant établir un lien entre texte et images. Disons que la plupart du temps, ces dernières ont constitué un prétexte. D'ailleurs l'ordonnancement de la page le montre bien : c'est, à de rares exceptions, l'image qui apparaît en premier, et la plupart des libellés sont en relation avec l'image.
Pourtant, au cours des années, le fait d'écrire a pris une place de plus en plus importante. Aujourd'hui, de nombreux billets bien que rédigés depuis longtemps, sont programmés pour être publiés ultérieurement. Ce qui est totalement absurde. D'autant qu'en les relisant je me demande s'il est bien nécessaire de les porter à la connaissance du public. L'humeur qui les a générés n'est plus la mienne. Ou bien l'actualité à laquelle ils font référence se trouve à présent ensevelie sous l'avalanche d'autres nouvelles à leur tour devenues anciennes. Désormais me voici encombré de mots et de pensées dont l'intérêt me semble douteux. Encombré aussi de cette entreprise qui peu à peu s'est dévoyée en une sorte de journal extime, plutôt qu'une entreprise esthétique.

vendredi 7 juin 2019

Rien n'est futile dans la nature


Voilà,
Rien n’est futile dans la nature. On ne saurait en dire autant des hommes.
Vue de plus près, l’histoire est un roman stupide.
Je dépense, donc je suis…
Nous avons l’usufruit du monde entier mais nous ne savons qu’en faire, 
hormis l’abîmer chaque jour un peu plus.
Pour moi, vivre fut une impardonnable imprudence.
Même les saints font des cauchemars.
Je ne sais pas me cacher quand je pleure.
Ah, si l’on pouvait transiger avec le mépris que la nature nous voue !
Dans toute mort volontaire, il y a du théâtre.
Dans l’être, la pensée ne tient au cerveau que par un fil de la vierge.
On peut faire n’importe quoi avec des mots mais on est incapable de fabriquer une rose.
Un peu comme le Roquefort, les bonnes idées ont besoin de pourrir pour devenir excellentes.
Beaucoup de nos prétendus intellectuels sont des imbéciles. Je crains d’être du nombre.
Je ne me suis vraiment jamais aimé.
(Jean Rousselot in "Minimes")
 linked with weekend reflections

jeudi 6 juin 2019

Revolution 9


Voilà,
comme cela doit être sûrement le cas pour bien des gens non éduqués ou comme moi, de basse extraction sociale, "Revolution 9" des Beatles a du constituer une sorte de sésame pour une compréhension différente de la musique et de l'univers sonore. Ce morceau qui me semblait si bizarre à l'époque je l'ai souvent écouté dans le noir de ma chambre d'adolescent. Il suscitait des rêveries où se succédaient des images dépourvues de lien. Peut-être ma façon de penser par association, mon goût du collage, de l'incongru se sont aussi constitués à partir de là. Bien des années après je demeure encore ému par cette composition. Aujourd'hui j'ai essayé de donner forme à ces lointaines impressions. Cela faisait longtemps que j'en avais le projet. Je suis content de ne pas avoir perdu l'impertinente candeur qui me permet encore d'improviser ce genre de fantaisie. (Linked with photo tunes)

lundi 3 juin 2019

Un 3 Juin à Kierling


Voilà 
ce qui se passa au sanatorium Hoffmann, à Kierling aux premières heures du 3 Juin 1924. La veille, il avait commencé une lettre adressée à ses parents qu'il avait interrompue à cause de la fatigue, puis il s'était endormi. Dora s'était tenue à son chevet, veillant sur l'homme qu'elle aimait. Vers quatre heures, constatant que Franz avait du mal à respirer elle avait appelé Robert Klopstock, un ami, étudiant en médecine résidant à la clinique. Ce dernier percevant immédiatement le danger appela aussitôt le médecin qui lui fit une injection camphrée sans grand effet. Quelques minutes après, Franz demanda à Robert d'envoyer Dora poster la lettre qu'il avait écrite à ses parents. Ce qu'elle fit, malgré ses réticences. Après qu'elle elle fut partie, Il exigea de Robert une injection de morphine. Cela le calma un moment mais Franz en réclama davantage. Robert s'éloigna pour nettoyer la seringue. "Ne me quittez pas" murmura Kafka. "Je ne vous quitte pas" répondit Robert. "Mais c'est moi qui vous quitte" protesta Kafka d'une voix faible. Quelques instants plus tard, Robert souleva la tête de Franz qui dans un délire cru reconnaître sa sœur. "Allons Elli, pas si près pas si près" chuchota Franz Kafka. Robert se recula "Oui comme ça s'est bien" dit il dans un dernier souffle. Puis il mourut. Dora pendant ce temps là, ne savait pas qu'elle postait la lettre d'un fantôme.


dimanche 2 juin 2019

Viva Puerto Rico libre


Voilà,
je me souviens juste que c'était à new-York en 1985,
vraisemblablement Downtown mais je n'en suis pas certain
et que la fresque s'appelait Viva Puerto Rico Libre
Linked with Monday Murals

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