jeudi 31 décembre 2015

Le Jour du brunch


Voilà,
cette photo, je l'aime bien. Je l'ai prise cette année le premier dimanche de février, au commencement de l'après-midi ; c'est la gare de Pantin ; j'y passe assez souvent en train depuis deux ans et demie, sans jamais m'y arrêter et et là j'avais l'occasion de prendre un peu de hauteur. 
Les paysages ferroviaires me fascinent. Enfant j'ai cru à une promesse ; un jour on installerait un train électrique dans un grenier ; il n'y a jamais eu de grenier. 
Je ne traîne pas souvent dans ces parages. Je me suis retrouvé là parce que j'étais invité non loin, chez une amie, jeune et brillante professeure d'Université qui organise de temps à autre des brunches le dimanche. C'est sympathique. Il y a ses amis, ses voisins. Parfois je connais certains d'entre eux. D'autres fois j'ai du mal à les reconnaître (je ne suis pas très physionomiste et de plus en plus miro). Il suffit de venir avec quelques victuailles pour socialiser...
C'était plutôt joyeux convivial et détendu. Il y avait du vin bio, des huîtres, des délicieux chocolats de chez Auger dont la boutique est à Lodève et assez de sièges pour s'asseoir.

Et puis à un certain moment la conversation a pris un tour étrange.

Il a été question de viande halal, puis très vite du "prophète", de l'islam, des arabes athées, des juifs, de Dieudonné de "nous sommes ou nous ne somme pas Charlie", du frère de quelqu'un qui vivait avec une musulmane assez rigoriste, de bouffer du porc, de Vergès, de l'antisémitisme de la guerre d'Algérie, du ressentiment, d'Aubervilliers le 7 janvier dernier où paraît-il bien des gens se sont réjouis des attentats. J'ai essayé de faire de l'humour là-dessus, façon Charlie-hebdo, de l'humour noir et parfois trivial comme j'aime bien, mais il y avait trop de passions dans ces conversations et ça ne passait pas trop. Comme tout ça était plutôt déprimant quelqu'un a demandé s'il pouvait allumer la télévision pour voir le match de hand avec le son coupé. Je crois que c'était la finale du championnat du monde et que c'est la France qui a gagné.

Au retour je me rappelle avoir eu un coup de mou, parce que j'avais été étonné par la violence de certains propos. J'ai commencé à écrire ce post et puis je l'ai laissé en plan. C'est étrange aujourd'hui de repenser à tout cela, après tout ce qui s'est passé depuis....

Jamais je n'aurais autant publié sur ce blog au cours d'une année. Je ne sais pas quelle conclusion en tirer. Vraisemblablement cela ne se reproduira plus. Enfin ça ne devrait pas. Il faudrait que je me calme avec ça. Que je passe à autre chose. 2015 à bien des égards n'aura pas été une année fameuse.  On ne va pas s'exalter sur la suivante. Franchement il n'y a pas de quoi. Rien n'incite à l'optimisme. Parce que vraiment la bêtise gagne partout du terrain. On va vers des temps difficiles c'est sûr. Souhaitons nous quand même d'heureuses surprises, du bonheur partagé, de l'inspiration, de l'amour.
(link the weekend in black and white)

lundi 28 décembre 2015

Reflets dans un train


Voilà,
dans le train à étage, debout dans l'escalier, alors que nous nous approchions du terminus je songeais face aux reflets, à cette affirmation de Xavier Mauméjean "la vérité est une possibilité du réel, en aucun cas sa mesure" que j'avais entendue dans une émission consacrée à Philippe K Dick. Si je trouvais la formule assez jolie, j'aurais toutefois été bien en peine de disserter dessus au cas où on me l'aurait demandé. Mais qui d'ailleurs aurait pu me demander une chose pareille ? J'étais seul, grippé, sans consistance, incapable de penser. Je voulais rentrer chez moi au plus vite. Et dormir, dormir, ne plus avoir de compte à rendre..

vendredi 25 décembre 2015

mardi 22 décembre 2015

Une étrange coïncidence


Voilà,
je connais une femme qui immédiatement après la mort de sa mère a rompu une longue liaison pour se mettre en ménage avec un homme qui réunissait deux traits distinctifs de ses parents à elle. En effet l'homme portait le même prénom que cette mère et son jour anniversaire coïncidait avec celui de son père. J'ignore si c'était de sa part un choix conscient et je n'ai d'ailleurs jamais osé le lui demander. 

dimanche 20 décembre 2015

Une Découverte


Voilà,
Je viens de découvrir Jeanne Lee et Ran Blake que je ne connaissais pas. J'adore sa voix à elle, et son jeu de piano à lui froid et sec m'évoque celui de Thelonious Monk. L'image me rappelle une jolie ballade que j'ai faite récemment à Amiens. Je lui trouve les même tonalités que cette interprétation de "Laura". Bah oui c'est comme ça. Je fais les associations que je veux. D'ailleurs nul autre que moi n'aurait pu imaginer ce lien.



vendredi 18 décembre 2015

Grande Roue


Voilà,
un soir, il n'y a pas si longtemps j'ai vu cela. J'étais sans mot sans perspective. 
je me souviens avoir envié ces personnes dans le cadre
qui prenaient le temps de s'attarder à la buvette pour boire du vin chaud

jeudi 17 décembre 2015

Dormir pour oublier (20)

 

Voilà,
ce matin redescendant la rue St-Denis vers les Halles, j'aperçois l'impasse St-Denis que je n'avais jamais auparavant remarquée. Il me semble apercevoir une peinture murale au fond et je décide d'aller y voir de plus près, car je n'en perçois pas bien le motif.


Ce n'est qu'à quelques mètres que je distingue la masse informe au pied du dessin. Un corps sans doute emmitouflé, dissimulé sous les couvertures. Quelqu'un que je suppose en train de dormir, mais qui pourrait aussi bien être mort. Il fait un temps excessivement doux sur Paris pour la saison. 13° centigrades à midi. (Linked with Monday mural)

mercredi 16 décembre 2015

Angle de la rue Riquet


Voilà
à l'angle de la rue Riquet et de la rue d'Aubervilliers existe une peinture en trompe-l'œil tout à fait réussie. Jamais je ne l'avais remarquée avant ce jour où je suis allé visiter une exposition d'art contemporain non loin, au Centquatre. C'était le 12 Novembre, la veille du massacre du Bataclan. Je me rappelle que le soir, invité par une amie de longue date que je n'avais pas vue depuis longtemps, j'ai ensuite, au même endroit, assisté à un spectacle de danse intitulé "Les sept planches de la ruse" conçu et chorégraphié par Aurélien Bory.  (Linked with monday murals)

lundi 14 décembre 2015

Dans les lieux de commerce homologués


Voilà,
cette photo date de l'année dernière à la même époque. Cette silhouette me fait penser au paroles du client de "La solitude dans les champs de coton" de Bernard-Marie Koltès : "Mon commerce à moi, je le fais aux heures homologuées du jour, dans les lieux de commerce homologués et illuminés d'éclairage électrique. (...) Qu'attendez vous d'un homme qui ne fait pas un pas qui ne soit homologué et timbré et légal et inondé de lumière électrique dans ses moindres recoins ?"
(Shared with weekend reflection)

dimanche 13 décembre 2015

Enghien-les-Bains


Voilà,
pour la première fois samedi dernier, Enghien-les-Bains et son lac. Évidemment, des gens se photographiaient et d'autres regardaient leurs photos. C'est dingue comme ce type de cliché (car c'en est forcément devenu un), est symptomatique des années dix de ce siècle.
Sinon, ici, banlieue très riche, villas cossues, hôtels particuliers. Un doux parfum de fraude fiscale flotte dans l'air. Une petite Suisse à un quart d'heure de Paris. Mais autrement plus polluée. Et ce n'est pas l'accord de Paris de la COP 21 que l'on présente ici comme un succès qui permettra des progrès suffisants. À l'issue de cette mascarade aucune inflexion majeure et concrète. Une fois encore, la pression des lobbies industriels aura eu raison des bonnes intentions. (linked with skywatch friday)

vendredi 11 décembre 2015

Décorations de Noël rue Daguerre


Voilà
hier soir rue Daguerre. Vu une belle exposition, passé un agréable repas au restaurant avec l'artiste la galeriste et leurs amis, et fini la soirée à discuter avec un tireur de photos qui a tenu à me montrer dans son atelier un tirage alternatif d'une des œuvres exposées dans la galerie. Discussion jusque tard dans la nuit, de technique de papiers de regard et puis ensuite du monde en général en buvant du beaujolais. C'était sympathique de rencontrer de nouvelles personnes dans mon voisinage. Pourtant ce matin je me réveille légèrement angoissé. Me sens tellement vulnérable. Les nouvelles du monde toujours aussi absurdes. Pourquoi les politiciens sont-ils si peu inspirés, si peu visionnaires ? Pourquoi l'humanité prend elle si peu soin de la vie ? Je me sens démuni. Je n'ai que des images et de l'amour à donner.

mercredi 9 décembre 2015

Prostitution


Voilà,
au musée d'Orsay se tient une exposition (très réussie d'ailleurs) intitulée "Splendeur et misère de la prostitution au XIX ème siècle", regroupant de nombreux tableaux de grands peintres modernes. Il s'y trouve aussi deux salles interdites aux moins de 18 ans, où sont exposées des photos et des films pornographiques datant de la fin du XIX ème siècle. C'est assez amusant de voir des bourgeoises assez élégantes plutôt seizième ou septième arrondissement qui ont l'âge d'être grand-mère s'attarder devant ces vieux films ou ça suce gamahuche partouze et s'emmanche par tous les trous avec une allégresse qui frise le délire, et aussi, avec des pilosités évidemment plus abondantes que dans la pornographie contemporaine. On a l'impression de voir des versions hardcore de pièces de Feydeau. Cela dit, si elles avaient vingt ans en soixante-huit, il doit bien s'en trouver parmi elles quelques délurées qui ont bien du s'encanailler dans leur jeunesse.

mardi 8 décembre 2015

A distance


Voilà,
hier soir, en repassant près du restaurant "Casa Nostra" toujours fermé et devant lequel sont disposés des bouquets de fleurs ainsi que quelques bougies que des passants continuent d'allumer pour honorer la mémoire des victimes fauchées en terrasse, j'ai croisé le regard de cet enfant qui se tenait à distance du lieu du massacre. Je n'ai pas photographié son visage où semblaient se mêler peur tristesse et incompréhension, mais sa silhouette j'ai voulu la retenir. Oui la silhouette de l'enfant qui découvre à quel point il est effrayant le monde des adultes. C'est avec cela désormais qu'il lui faudra grandir.

lundi 7 décembre 2015

Gueule de bois


Voilà,
Ce matin il me semblait que ces fleurs n'étaient pas simplement là pour honorer les victimes des attentats du 13 novembre.
Je me suis aussi souvenu qu'en Janvier il y avait eu des défilés pour défendre les valeurs de la République.
Cela n'a pas empêché ce qui était malheureusement prévisible.

dimanche 6 décembre 2015

Paradise



Voilà,
n'avoir nul endroit où s'abriter où se retirer, mais en rêver cependant.

samedi 5 décembre 2015

Les mains jointes


Voilà,
nous avançons ma fille et moi vers un lieu paraît-il incroyable (j'ai lu certaines choses à ce sujet), mais la réalité sera au-delà de mes espérances. C'est un souvenir merveilleux, parce que ce jour-là, j'ai un peu improvisé notre journée et que tout est tombé juste. Alors que sur le chemin je pensais à la première fois où j'étais venu à Sintra quelques mois auparavant, et au bonheur que j'y avais éprouvé, j'ai aperçu ces mains jointes peintes sur un mur et elles m'ont ému. Et c'est parce qu'une secrète prière a été exaucée que je mets aujourd'hui cette image en ligne.

vendredi 4 décembre 2015

Paris, ville lumière


Voilà,
j'avance dans cette ville, sans but réel ou pour des destinations frivoles. J'arpente ma fatigue avec des envies de sieste, refaisant des chemins que je tricotais autrefois d'un pas plus allègre. Je passe. J'aperçois ce qui souffre, ce qui sombre et ce qui brille. Je prends ce qui s'offre à mon regard. Les choses adviennent. Les jours raccourcissent de plus en plus. Je tiens.

jeudi 3 décembre 2015

Avenue de La Bourdonnais


Voilà,
Hier après midi, Avenue de La Bourdonnais, où il est vrai je ne viens que rarement, il me semblait n'avoir jamais vu cette perspective auparavant. Ce que j'aime surtout c'est l'étroite maison avec son double étage en bois et son balcon qui lui donne un petit air alsacien. C'était un répit d'être là. Un moment j'ai oublié les temps confus et tourmentés que nous vivons.

mercredi 2 décembre 2015

Mendicité et Patriotisme

 

Voilà,
dimanche dernier. Le vélo appartient au vieil homme qui fait la manche. Je n'ai pas osé le photographier. En général j'ai du mal à saisir les gens autrement qu'à la dérobée. Sur le guidon sont agrégées des dizaines de peluches. Mais ce qui me paraît plus étrange encore c'est le drapeau. Tout le monde pavoise en ce moment. Tout le monde se reconnaît dans les valeurs de la République Française. Pourtant dimanche prochain, il est probable que moins de 50% des inscrits sur les listes électorales iront voter, et que parmi ceux qui se rendront aux urnes un bon tiers votera pour un parti fasciste. La réalité dans ce pays est totalement incohérente. Aujourd'hui par exemple, le responsable du Patronat Français qui est un homme d'un autre siècle a critiqué le parti d'extrême droite en disant que ses propositions (démagogues) sociales sont en fait d'extrême-gauche et mauvaises pour l'économie. Aussitôt le premier ministre (officiellement de gauche, mais chez qui l'on sent souvent poindre quelques tendances mussoliniennes) l'a félicité pour sa prise de position. Parfois j'ai l'impression, tant tout me semble absurde et stupide, que tout le monde ici, chez nos journalistes, hommes d'état, politiciens prend de la drogue.

mardi 1 décembre 2015

Tu vois un jour


Voilà,
plus tard, si tant est que plus tard veuille encore signifier quelque chose au moment où j'écris ces lignes...
Non 
pas "plus tard". 
"Plus tard" ne veut rien dire. "Plus tard" est prétentieux. Se projeter dans le futur, même le futur proche avec des sensations d'aujourd'hui est absurde présomptueux et intellectuellement dénué de pertinence. 
Plus tard je me souviendrai de ce mois de Novembre à Paris, voulais-je écrire c'est quoi ces conneries. 
Peut-être pas. 
Peut-être me souviendrai-je de rien. Peut-être serai-je complètement gâteux. Peut-être mon corps m'aura-t-il transformé en quelqu'un d'autre. Peut-être n'aurais je plus conscience de mon identité. Peut-être ne serais-je qu'une épave
Et puis c'est quoi plus tard ?
dans trois mois dans cinq ans dans dix ans ?
Plus tard 
signifie aussi cela  : je ne sais pas quand mais cela ne tardera plus beaucoup désormais (peut-être même suffisent-ils les doigts de mes mains pour compter les années) il viendra bien le moment où je n'aurai plus ni corps ni voix ni rien pour dire je. Il est passé l'âge où l'on se fabrique des souvenirs alors "plus tard" on oublie
J'écris pour m'accrocher au présent. 
Pour donner  aussi un relief singulier à ce qui insiste du passé
J'écris pour donner forme à ce qui se dérobe.
J'écris pour épaissir solidifier ce qui tend à se dissiper
Oui m'accrocher au présent je n'ai plus que ça désormais car ce qui doit me guérir me tue autrement.
J'écris parce que j'ai peur.
J'écris parce que j'ai du chagrin. 
J'écris sur la brèche sur le bord à la limite pour me recomposer quand trop se décompose
J'écris pour ne pas hurler
J'écris pour maquiller la plaie
J'écris pour cicatriser
J'écris à tort et à travers à tort ou à raison 
J'écris autant pour nommer que pour cacher ce qui manque
Alors Novembre donc 
les faits juste les faits
Novembre qui commence avec
la joie enfantine au premier jour du mois après la victoire des All Blacks en coupe du monde de rugby  la veille. Un mois et demi de compétition, mais moi tout ce temps pour d'autres raisons, ne suis que l'ombre de moi-même. Alors, les meilleurs qui gagnent, le sourire de Dan Carter, Sonny Bill Williams qui donne sa médaille à un enfant ça me va, 
Le monde n'est pas fameux pourtant, un attentat fait plus de 40 morts à Beyrouth
la rupture d'un barrage au Brésil propage des produits toxiques dans un fleuve et empoisonne sa flore pour des années, c'est un désastre mais on en parle peu ici
À Paris
la température des trois premières semaines anormalement douces pour la saison
Les gens aux terrasses et soudain
l'effroyable et aveugle violence qui aura meurtri cette ville un certain vendredi 13.

Sidération.

Les jours qui suivent, angoisse, chagrin terreur. Il devient  "dangereux de passer, dangereux d'être en chemin, dangereux de se retourner, dangereux de trembler et de rester sur place". comme disait Nietzsche
les heures pleurées sur des visages inconnus, sur des vies jusque là ignoréeset durant lesquelles j'aurai songé à tant de rêves et de projets saccagés, tant de désirs anéantis, 
les larmes parce que certains peut-être parmi ceux-là auront été arrachés à la vie, avec des pensées amères, des malentendus restés en suspens, des déceptions dont la perspective, d'un repas entre amis, d'un concert pensaient-ils alors, atténuerait un peu le tourment. 
À ce moment là je ne pense pas qu'il peut y avoir aussi des gros cons parmi eux, ou de ces jeunes bourgeois arrogants méprisants et imbus d'eux mêmes - l'horreur des carnages incite à une compassion sans discernement -
Novembre
les "Marseillaise" entonnées dans les stades, les rue pavoisées franchouillantes, le vieux patrouillotisme qui refait surface, état d'urgence, grandes déclarations guerrières, découverte des autres projets meurtriers du réseau, la peur pour les enfants, les sirènes les sifflets qui font à chaque fois sursauter, les déclarations absurdes les "même pas peur" les "résistance !!!", les fleurs les bougies devant les lieux de massacre
et puis le froid des dix derniers jours, la fin brutale de Jonah Lomu aux antipodes, le pouvoir qui n'attend pas les obsèques des victimes pour sournoisement instaurer un état policier, l'extrême droite à qui l'on prête la possibilité de prendre trois régions sur treize, un avion russe abattu par la Turquie, les trajets angoissés vers le quartier d'affaires, le voyage à Bruxelles reporté sine die, la mort prématurée de Luc Bondy un grand metteur en scène, les marches pour le climat annulées en France et toutes ces voix qui disent que les tueries ne peuvent que recommencer et pour finir un beau concert d'Hélène Grimaud à la Philarmonie de Paris mais quatre ou cinq fois au cours de la soirée des images d'attentat, de foule paniquée de bains de sang s'interposent, malgré Bach et Mozart oui un vrai Novembre de merde

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