Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
mercredi 30 août 2023
Méfiez vous de la réalité
mardi 29 août 2023
Déjà presque fini
lundi 28 août 2023
Fête de Ganesh
Des noix de coco ont aussi été disposées en tas devant les
magasins des commerçants. La noix de coco symbolise la dureté illusoire
du monde, sa chair nos actions individuelles, et l’eau qu'elle contient représente
l’égoïsme humain.
dimanche 27 août 2023
Une cascade rue des cascades
jeudi 24 août 2023
Across the cold heavens
mercredi 23 août 2023
D'autres façons de décrire l'univers
Voilà,
sur un site de vulgarisation scientifique, cet article auquel je repense très souvent, a retenu mon attention. Il révèle évidemment l’aspect le plus séduisant de la nature humaine, celui de se poser des questions étranges. Je le livre tel quel parce que j’ai tenu à le garder.
"Je me suis toujours demandé, si nous rencontrions une race extraterrestre intelligente, auraient-ils découvert les mêmes lois physiques que nous, ou pourraient-ils décrire l’univers d’une manière différente ?", s’interroge Hod Lipson, l’un des scientifiques ayant mené ces recherches, dans un communiqué de Columbia University. C’est un peu avec cette idée en tête qu’une équipe d’ingénieurs a conçu un programme basé sur l’apprentissage automatique destiné à l’observation de phénomènes physiques. Les résultats des recherches ont été publiés dans la revue Nature Computational Science le 25 juillet 2022.
En effet, comme le rappellent les scientifiques, l’observation et la compréhension des variables ont toujours précédé les grandes théories physiques. "Pendant des millénaires, les gens connaissaient les objets se déplaçant rapidement ou lentement, mais ce n’est que lorsque la notion de vitesse et d’accélération a été formellement quantifiée que Newton a pu aboutir à sa célèbre loi du mouvement F = MA", note par exemple Hod Lipson. Il est donc tout à fait plausible de supposer que des phénomènes physiques peuvent encore nous demeurer inaccessibles simplement parce que nous n’avons pas encore compris leurs règles de fonctionnement. "Quelles autres lois manquons-nous simplement parce que nous n’avons pas les variables ? ", résume ainsi Qiang Du, qui a codirigé les travaux.
Afin de mener leur expérience à bien, les scientifiques ont donc d’abord "nourri" leur programme avec des vidéos brutes de phénomènes déjà bien identifiés. Par exemple, ils lui ont proposé une vidéo d’un double pendule oscillant, qui est connu pour avoir exactement quatre "variables d’état" — l’angle et la vitesse angulaire de chacun des deux bras. L’algorithme qu’ils ont utilisé est spécialement conçu pour observer des phénomènes physiques via ce type de vidéo, et pour en " rechercher l’ensemble minimal de variables fondamentales qui décrivent pleinement la dynamique observée".
Ils ont ensuite poursuivi l’expérience en validant un certain nombre de systèmes physiques qu’ils connaissaient, puis en alimentant l’IA avec des vidéos dont ils ne connaissaient pas les "réponses" exactes. Un danseur-des-vents devant un parking de voitures d’occasion, pour lequel le programme a trouvé 8 variables, une lampe à lave, qui a aussi produit 8 variables, et un feu de cheminée, qui a renvoyé 24 variables. Reste donc à savoir à quoi correspondent exactement ces variables. Pourraient-elles être les indices de nouveaux principes de physique ?
"Peut-être que certains phénomènes semblent énigmatiquement complexes parce que nous essayons de les comprendre en utilisant le mauvais ensemble de variables. Dans les expériences, le nombre de variables était le même à chaque redémarrage de l’IA, mais les variables spécifiques étaient différentes à chaque fois. Alors oui, il existe d’autres façons de décrire l’univers et il est tout à fait possible que nos choix ne soient pas parfaits", affirment les scientifiques.
Dans cette image du Musée des sciences prise depuis le parc de La Villette, je vois à la fois une fraction du ciel et, dans son reflet, une plus grande étendue de ce dernier sur une surface moindre. C'est à dire que je vois en même temps deux fois la même chose de façon différente. Ce genre de situation me fascine depuis mon enfance et continue de m'étonner.
Je crois que je fais des photos parce qu'au fond je n'ai jamais cessé de douter de la réalité qu'il m'était donné de voir, ou peut-être simplement parce que j'ai toujours espéré que la photo me donnerait en fait à voir quelque chose d'invisible.
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lundi 21 août 2023
Philosopher
dimanche 20 août 2023
Devant un portail coloré
devant le portail coloré d'une rue où jamais encore il n'était venu.
vendredi 18 août 2023
Heures disparues
jeudi 17 août 2023
Sans savoir pourquoi
lundi 14 août 2023
Après la plage
dimanche 13 août 2023
D'une époque révolue
jeudi 10 août 2023
Summerfun
mercredi 9 août 2023
Une fraction de seconde être sans âge
lundi 7 août 2023
Les paulownias de la place Furstemberg
dimanche 6 août 2023
Café la Liberté
mercredi 2 août 2023
Léger mieux
Hendaye 2012 |
au risque de me répéter, tout comme l’ONG Global Foodprint Network qui, chaque année, calcule le "Jour du dépassement" pour le monde, en croisant l’empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l’Homme, notamment la séquestration du CO2).
Ce 2 août 2023, — ce serait presque une bonne nouvelle par rapport à l'année dernière — nous avons atteint la limite du capital naturel dont dispose la planète. Autrement dit, nous surconsommons et vivons à crédit de ce que la planète peut offrir. Ainsi, pour les 151 jours restants de l’année, l’humanité vit en déficit écologique. Cela signifie qu’il faudrait 1,75 terre pour renouveler ce que l’humanité consomme.
Ce n'est plus un secret pour personne, les activités humaines émettent d’énormes surplus de gaz à effet de serre (CO2) que les forêts et les océans ne peuvent absorber. La surpêche entraîne l’effondrement des ressources halieutiques car les espèces ne peuvent se reproduire à hauteur de ce que nous pêchons, trop d’arbres sont abattus, etc…
Fin décembre au début des années 70, Novembre au long des années 80, Octobre dans les années 90, le "Jour du dépassement" n’a cessé d’avancer au cours des cinquante dernières années, à l'exception de l'année 2020, celle du confinement généralisé. Depuis 2000, ce jour est passé de septembre à juillet en vingt ans
Toutefois, depuis cinq ans, la tendance s’est stabilisée. Elle est cependant encore loin de s’inverser. En 2022, ce jour intervenait le 28 juillet soit cinq jours plus tôt que cette année. "Difficile cependant de discerner dans quelle mesure cela est dû au ralentissement économique ou aux efforts délibérés de décarbonisation" , constate l’ONG dans un communiqué publié le 5 juin 2023.
Pour atteindre l’objectif fixé par les scientifiques du Giec de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030 « il faudrait déplacer le "Jour du dépassement de la Terre" de 19 jours par an pendant les sept prochaines années », selon Global Foodprint Network.
A part ça la vie suit son cours. Le souvenir des émeutes du mois dernier en France s'est fondu dans la torpeur estivale. C'est comme si ça n'avait jamais existé. C’est le retour des "marronniers" terme qui désigne les sujets qui reviennent chaque année, à la même période, dans les médias écrits ou audiovisuels, en particulier le mercato du football, (il y a deux ans Messi était au centre de toutes les spéculations, maintenant c'est M'Bappé). On ne parle plus beaucoup de la guerre en Ukraine, qui est quand même à nos années 20 ce que fut la guerre d'Espagne à la fin des années 30 du siècle dernier. On évite de parler de la relation entre ce conflit, les hausses des prix de l'alimentation et les risques de famine à venir dans certaines régions d'ici quelques années.
C'est une bonne occasion pour ressortir une vieille note que j'ai retrouvée parmi celles qui sont rassemblées dans mon smartphone. Il y a un peu plus d'un an, j’ai copié cet article dont je n'ai
malheureusement pas retrouvé l’auteur. Je
me demande d'ailleurs bien pourquoi je garde des trucs comme ça. Je dois être un
peu taré ou maso. Bref ça date du 12 Octobre 2021, quatre mois donc
avant l’invasion de l’Ukraine. On peut raisonnablement penser que
depuis, la réalité est bien plus alarmante que ce qui est décrit là. Au
moins c'est factuel.
- + 116 % sur l’ammonitrate
- + 126 % sur les solutions azotées
- + 91 % sur l’urée
- + 71 % sur les engrais simples phosphatés
- + 108 % sur les engrais simples potassiques
Dès lors, pour quels ajustements opteront les agriculteurs, à court et
moyen terme ? Diminuer les quantités apportées ? S’orienter vers des
cultures moins exigeantes en fertilisation ? Augmenter la part de
légumineuses dans l’assolement ? le tout sans affecter le potentiel de
production ? Si cette situation persiste, un tournant dans les pratiques
devra être pris. Le conseil stratégique et pratique des Chambres
d’agriculture pourrait ainsi être d’une grande utilité...
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