lundi 29 avril 2013

Mal au crâne


Voilà,
quand donc cela va-t-il s'arrêter ? La tête comme prise dans un étau. Un poing frappant sans discontinuer contre le rideau de fer. Petites pointes acérées dans la gorge, les sinus. Des graviers au fond du nez. Les bronches ? une brûlure. Impossible de penser à autre chose. De trouver le sommeil. 
shared with friday face off

dimanche 28 avril 2013

Timur Novikov

  

Voilà,
je ne connais pas Timur Novikov. Ces deux clichés sont des numérisations de photos prises par mon ami Pascal, entre 1984 et 86 à Moscou. La plupart de ses albums ont été abîmés dans l'inondation de sa cave, mais il a tout de même tenu à m'en montrer quelques uns de cette époque tandis que nous consultions le récent catalogue de la collection de Paquita Escofet Miro - alors une de ses collègues à l'ambassade de France - et dans lequel sont mentionnés des travaux de ce peintre. Alors qu'il y a tant de logiciels pour dégrader des photos numériques et artificiellement créer une altération, le processus inverse est autrement plus difficile à aboutir.

samedi 27 avril 2013

Encore arraché


Voilà
comme dans cette image
 l'envie de crier et de me taire à la fois
le signe peut-être d'un manque de vocabulaire

vendredi 26 avril 2013

Moderne solitude


Voilà,
seul peut-être mais relié quand même 
branché sur le monde connecté au réseau
en phase 
n'importe où n'importe quand
au Fast food de l'aéroport par exemple
Des tablettes y sont accessibles aux consommateurs

jeudi 25 avril 2013

Tout juste un an


Voilà,
c'était il y a tout juste un an. J'ai beaucoup shooté pendant cet Avril pluvieux. Je ne sais plus pourquoi je m'étais retrouvé ce jour-là Avenue Jean Aicard, peut-être que je me dirigeais vers le marché des enfants rouges (j'adore le nom) de la rue de Bretagne. C'était l'époque des grands enthousiasmes, des promesses des espérances et des revendications. Des murs recouverts d'affiches électorales. Des soutiens exaltés, des déclarations grandiloquentes, des indignations, des invectives aussi sur un réseau social bien connu. Je regardais ça, plutôt circonspect. Je m'en foutais, j'avais envie d'amour me demandant s'il y aurait encore de la place pour ça dans ma vie. Je me voyais vieillir. Je sortais sans conviction. La nuit parfois j'allais boire des coups avec A. du côté de la République, mais bon les bars pleins d'alcolos ce n'était pas trop mon truc. Les alcolos me gonflent toujours au bout d'un moment, soit ils ont la gnole triste et c'est déprimant, soit ils commencent à brailler de façon péremptoire des conneries qu'ils pensent géniales, et c'est agaçant. Et puis ça me rappelle trop ceux que j'ai croisés dans mon enfance au mess des sous-officiers où j'allais chercher mon père et où immanquablement j'étais obligé de m'attarder en attendant qu'il finisse une dernière bière. C'était comme ça, la vie n'offrait rien de bon, rien que de la tristesse et des nuits misérables et solitaires. Je me  rappelle avoir aussi quelque peu traîné, vaguement mélancolique dans les meetings des uns et des autres, à ce moment là, m'interrogeant sur ce qu'il m'était encore permis d'espérer, et souvent mon espérance s'arrêtait à l'idée d'une bonne scène ou d'une situation à cadrer, d'une fraction de seconde arrachée à la morosité. Je me souviens d'une des plus terribles photos que j'ai faites, à Vincennes, Tout cela paraît si lointain, maintenant. Parfois même, comme si cela n'avait pas vraiment existé. Il y avait autour de moi toute cette attente, et je me sentais si peu concerné. Comme bien des gens je ne voulais plus du petit président énervé qui avait tant fait parler de lui les cinq années précédentes. J'essayais de me persuader sans grande conviction que son successeur trouverait sa mesure dans l'exercice du pouvoir. Bon eh bien là il semblerait que cela ne soit pas le cas. (Linked with Monday mural

mardi 23 avril 2013

L'Heure du Thé

April in Paris, Parc de la Villette (21 Avril 2013)
Voilà
douceur et lumière
 et puis sous la passerelle
cette apparition
(shared with our world tuesday)

lundi 22 avril 2013

Cicatrices

  

Voilà,
mieux vaut somme toute s'en tenir à ce que le Réel offre de banal et de dérisoire, et à tout ce qu'il porte en lui de cicatrices. Il arrive que le regard y reconnaisse au détour d'un chantier, sur une tôle fatiguée, la forme exacte du sentiment d'abandon qui peut vous saisir parfois, en dépit des années. Et c'est comme l'écho d'un lointain chagrin où tressaille encore ce qu'il reste d'enfance.

vendredi 19 avril 2013

Entre deux eaux



Voilà,
entre deux eaux entre deux ciels dérive la noyée hier encore elle rêvait, et ce rêve avait l'épaisseur d'une feuille de papier à quoi se réduisaient - du moins s'en était-elle persuadé - et sa vie et ses pensées. Hier encore elle déambulait parmi d'étranges rayons dans un grand magasin qui ne l'était pas moins. On y vendait cartes postales défraîchies colifichets et brimborions et aussi, chose curieuse, de petites poupées gonflables représentant des hommes en érection. Je suis un pont lui avait dit l'amant avant de la pousser, un pont entre tes ratages et ma folie. En elle encore l'écho de cette voix, puis plus rien juste son index accusateur et le bruit d'un vieux lavabo qui dégorge.
première publication 19/4/2013 à 00:10

jeudi 18 avril 2013

Embarcation


Voilà,
passant sur le boulevard pour se rendre au marché, il lui sembla avoir remarqué un détail, un léger changement, sans trop savoir exactement de quoi il retournait. Car quelque chose d'autre préoccupait Benoît Carricante.



Souvent il se rêvait ainsi : comme une destination que l'on atteint après avoir quitté les rivages d'une région hostile où il ne fait plus bon vivre, comme un hâvre, comme un lieu que l'on aborde pour y rester. Mais il craignait de n'être jamais que l'embarcation, le frêle esquif qui permet ce voyage où d'autres lumières donnent aux jours une couleur différente, où de nouveaux horizons se dessinent, transformant peu à peu le regard du voyageur et l'image qu'il se fait du monde. Cependant la brise était douce et porteuse, la houle légère et le ciel éclatant. Et c'était bon d'être un temps, tout à la fois la voile gonflée par le vent et l'étrave qui fend la mer, bon de s'imaginer ainsi filer vers les lointains, bon de croire quand même à d'autres possibles. A condition de ne pas céder à la distraction, de bien s'arrêter au bord du trottoir, et de traverser la rue quand c'est vert pour les piétons.

mercredi 17 avril 2013

Comme un miracle


Voilà,
aujourd'hui, j'ai entendu parler d'un miracle. C'est le mot qu'ont prononcé les médecins. Quelque chose qui ressemble à une improbable résurrection. Quand plus personne n'y croyait, il y avait encore l'amour et la foi d'une femme pour entretenir la faible braise qui restait afin que renaisse la flamme. Deux jeunes enfants n'ont pas perdu leur père. "Ça va prendre du temps, mais il reprendra sa vie comme avant" écrit-elle. J'imagine l'incroyable bonheur, tous les états intérieurs par lesquels elle est passée durant cette semaine. Le soulagement et la stupéfaction. Il faudrait que je retrouve la traduction de ces pages étonnantes écrites par Oliver Sacks dans "A leg to stand on", lorsqu'il raconte l'euphoroe qui le saisit au moment où il retrouve la capacité de marcher après une longue période durant laquelle il ne sentait plus l'une de ses jambes. j'imagine qu'il y a pour eux, quelque chose de cet ordre là...

mardi 16 avril 2013

Touristes devant le Moulin Rouge


Voilà,
pour les textes là, je me sens un peu à sec... Je ne sais pas si c'est le manque d'inspiration, la flemme, ou une désinvolture croissante à l'égard de ce blog, ou l'envie que ça change sans pour autant trouver la voie pour le moment... Des images j'en ai quelques unes ça oui... Alors une idée m'est venue... Comme je tiens à ce qu'il y ait des mots pour accompagner les photos, j'ai pensé à un truc.... Allen Leoz du blog ipsa lingua m'a fait un très joli commentaire sur premiers rayons, Et ça tombait très juste... Alors je vais peut-être faire ça ... Publier de temps en temps. des images sans rien... Et puis vous solliciter, vous les visiteurs pour que vous y alliez de votre contribution... Que vous racontiez l'image à ma place... Enfin bon, c'est une idée comme ça... est ce que c'est jouable ? Là par exemple, qu'est ce qu'on pourrait écrire ?

lundi 15 avril 2013

Premiers rayons

Square, impasse de la défense, Paris 18
 
Voilà,
le soleil est enfin arrivé
il y avait pour la première fois de l'année
comme un air de printemps aujourd'hui.

dimanche 14 avril 2013

Samedi à Orly

 
Voilà,
hier samedi, ce n'était pourtant pas Dimanche à Orly, mais je suis quand allé y faire des photos. Même si Gilbert Bécaud, cette espèce de Claude Lelouch de la variété m'a toujours prodigieusement gonflé, j'adore cette chanson qui me rappelle mon enfance et une vison rêvée des années soixante. Et surtout l'orgue Hammond derrière (vraisemblablement joué par Eddy Louis) me fait toujours autant kiffer comme disent aujourd'hui les jeunes gens. Donc je suis monté sur la terrasse panoramique. Évidemment j'ai songé à Chris Marker et à "La jetée" dont j'ai plusieurs fois parlé dans ce blog, et qui est un des films que j'aime le plus. J'ai même fait un plan, avec la tour de contrôle au loin. Si je ne suis pas tombé dans un trou du temps (enfin je ne crois pas ou alors je ne m'en suis pas rendu compte), la silhouette de cet homme  en partie caché avec sa bouteille à la main, dont le visage n'apparaissait que reflété, et qui longtemps est demeuré ainsi, méditatif face à la piste, m'a fait songer au film. Je me suis, comme cela m'arrive souvent, construit une vague fiction le concernant. J'ai eu aussi un vague désir de voyage. Bien sûr, c'est au retour que je me suis aperçu de toutes les possibles photos que j'aurais pu faire si j'avais été sur l'instant en phase avec ce qui entrait dans mon regard. Au retour dans le bus, j'ai parlé avec un financier québécois, d'origine française, qui revenait de Nice, et qui m'a fait part de son désappointement concernant la France à cause de la manière dont les gens s'y comportent avec les étrangers, de l'arrogance des employés derrière les comptoirs et du racisme ambiant. Il a aussi évoqué la façon dont on voit ce pays de l'extérieur, de plus en plus mesquin, étriqué replié sur lui-même (toutes choses avec lesquelles j'étais plutôt d'accord d'ailleurs). J'essayais d'être présent, mais ce mail que je venais de lire sur mon smartphone et le désarroi qui s'en dégageait me laissaient si totalement démuni que je sentais la tristesse et l'inquiétude me gagner. 
Pourquoi le sort est-il si injuste avec des êtres dont la bonté et la probité ne font aucun doute ? 
première publication 14/4/2013 à 10:51

samedi 13 avril 2013

Parmi les touristes

Esplanade de Chaillot, Paris Août 2009
Voilà,
un petit moment (presque quatre ans déjà !), que je l'avais sous le coude celle-là. Dans la série "les gens qui photographient" et "ceux qui se font photographier", elle me plaît toujours autant. Il y a quelque chose de vertigineux à imaginer - c'est une hypothèse qui me paraît assez plausible - qu'il ne doit pas se passer une seconde sans que quelqu'un ne prenne une photo quelque part dans le monde. Et puis, il y a aussi ce geste, de l'appareil tenu à distance de l'œil, qui n'existait pas il y a une dizaine d'années, lorsque l'on avait encore des viseurs oculaires. Je l'avais mise de côté pour voir si elle tenait la route, c'est oui. Les grandes photos fixées aux murs (devant des fenêtres ?) du Palais de Chaillot, ajoutent un effet d'étrangeté que je n'avais pas initialement perçu, donnant l'impression que l'on se trouve dans un espace fermé. Étrange mois d'Août où je sentais poindre une inquiétude que les mois suivants ne tarderaient pas à justifier. Mais ce jour là, je me souviens avoir eu beaucoup de plaisir à me trouver à cet endroit précis dans ces circonstances, parmi tous ces touristes, et m'être beaucoup réjoui de leurs différentes postures.

jeudi 11 avril 2013

L'Espagne en face (1993)


 
Voilà
Ces silhouettes, de longues heures assises face à la mer, songeuses, scrutant cet autre côté si proche et pourtant si difficile d'accès, chargé de tant d'illusions de rêves d'espérances, quelles pensées les traversaient donc ? Était-ce désir, désarroi ? Regret de ne pas avoir près de soi ses enfants partis là-bas ? Le souvenir d'y être allé autrefois ? Aujourd'hui c'est du pareil au même. Les corps ont changé mais pas les silhouettes... Et la détermination est plus grande encore pour fuir cet Ici qui rend l'Ailleurs si enviable. Jusqu'à risquer sa vie afin d'atteindre malgré tout ce rivage, celui-là ou un autre qu'importe, pourvu qu'il soit d'Europe....
(depuis les archives)

mercredi 10 avril 2013

Fraction de seconde

Paris, Boulevard St Germain 2012
Voilà,
cadrer des situations plutôt absurdes et futiles, en faire des images légères, cela divertit un temps, et soulage aussi dans une certaine mesure. Une fraction de seconde, cela suffit parfois pour esquiver la pesanteur des idées sombres, pour se soustraire à l'importunité des questions stupides mais obsédantes qui dans la pénombre d'une soirée grisâtre ne manquent pas de s'insinuer, sournoisement, comme une moisissure sur un mur propre. Tout ce qu'on avait cru pouvoir oublier, mais qui la nuit venue, continue de vous hanter encore, et le jour d'après vous accompagne, en catimini, l'air de rien, avec des privautés de spectre. Juste ça, une fraction de seconde pour créer une infime et salutaire distance entre Soi et le Réel, une fraction de seconde si semblable pourtant, à celle qui vous fait passer de vie à trépas.

mardi 9 avril 2013

Une femme qui peint

Rue Edouard Jacques Paris XIV

Voilà,
il y avait eu un soir d'hiver je crois, la silhouette de cette femme peignant dans son atelier, et cette apparition m'avait ému et surtout ces longs moments où, face à son chevalet, elle demeurait immobile avant de rajouter une touche, un trait peut-être, j'en étais réduit aux suppositions. Restaurait-elle un tableau ? Réalisait-elle une toile ? Je devinais à travers l'écran opaque de cette vitrine, la concentration, le questionnement, la recherche d'une solution satisfaisante afin de répondre à une secrète exigence qu'elle était seule à même de se formuler et qui n'aurait eu pour un autre qu'un caractère anodin, celui du détail sans grande importance. Mais tout ce moment se ramassait en ce détail. Le monde entier pour elle tenait au mystère de cette chose dense et ténue que constitue une idée sur le point d'accéder à sa forme et qui, se faisant attendre, pouvait aussi bien retourner au néant dont péniblement elle tentait de s'extraire.

lundi 8 avril 2013

vendredi 5 avril 2013

Le Temps d'avant

Le jardin d'essais à Alger

Voilà,
réveillé par les nouvelles du jour et l'évocation de l'épidémie de Sida apparue il y a trente ans. Lorsque  le journal Libération avait en Juin 83 évoqué "le cancer gay", j'étais de passage en Algérie à Ziama, chez les Chollet. On écoutait sur le bord de la plage "Paulina Mineure" de Jeff Louna, et l'album de King Sunny Adé et ses African beats. C'était les premières années Chadli, le régime semblait se libéraliser, et pour les fêtes du Ramadan, sur la place de la poste à Alger il y avait même eu un concert avec Screaming Jay Hawkins. Quelques mois auparavant, j'avais lu sur Actuel un papier intitulé "le virus c'est Dieu". On y mentionnait entre autres une rare et mystérieuse maladie qui détruisait les défenses immunitaires et touchait surtout les Haïtiens. On ne savait alors pas grand chose sur le sujet et l'on disait un peu n'importe quoi. Et puis petit à petit des gens ont commencé à tomber malades. Je me souviens de cet homme à la fois en pleurs et en colère, insultant l'infirmière d'un laboratoire parce que son taux de lymphocytes était anormalement bas, et de l'angoisse qu'il dégageait. Et c'est là que j'ai compris que quelque chose de grave était en train de se passer. Et puis il y a eu les rumeurs dans les fêtes, où les gays étaient de moins en moins nombreux "il paraît qu'untel l'a chopé" et l'inquiétude qui saisissait alors ceux qui se souvenaient avoir passé une nuit avec l'untel en question. Et ceux qui faisaient comme si ça n'existait pas, qui ne voulaient pas savoir, qui disaient on ne va pas mettre des capotes comme nos parents. Et puis ensuite le crématorium du Père-Lachaise, de plus en plus souvent noté sur les agenda. Certains se disaient là que leur tour ne tarderait pas à venir. De cérémonies en cérémonies on apercevait des mines de plus en plus fatiguées et l'on supposait le lent travail du mal. Et puis il y avait ceux qui disparaissaient du circuit sans bruit, sans que souvent leurs parents ne sachent vraiment de quoi ils étaient morts. 
Alors je songe à ce temps d'avant, où cela n'existait pas encore dans nos consciences. Juin 83, la rue Michelet, à la tombée du jour, au moment de la rupture du jeûne, quand on ne distingue pas un fil blanc d'un fil noir. Les hirondelles comme folles, zigzaguent en tous sens dans le soir bleu qui tombe. Tout le monde est à table devant sa chorba. Dans les cafés encore déserts les pâtisseries sont exposées. Tout à l'heure les gens ressortiront pour se promener en famille se distraire et manger encore. Il y aura ce joyeux vacarme. Ou bien, la même rue très tôt le matin, déserte aussi. Je descends vers la grande poste. Il ne fait pas encore trop chaud. Je me sens léger. Presque insouciant. Ou encore, le Jardin d'Essai. Cet émerveillement lorsque je le découvre. En certains endroits, ses perspectives à la française avec des essences exotiques, en d'autres un fouillis de jungle savamment organisé. Un grand-père qui s'y promène avec son petit-fils. Là aussi, une autre tragédie couve, que très peu pressentent.

mercredi 3 avril 2013

Bateau dans l'estuaire


Voilà,
pendant quelques étés, le passage de l'estuaire marquait vraiment le commencement des vacances. Cette année sur la rive droite il y avait eu ce navire comme figé dans la lumière d'un petit matin augurant d'une chaude journée. Ça je m'en souviens très bien. Mais, je ne sais plus si c'est la fois où, n'ayant pas réservé d'hôtel il avait fallu dormir dans la voiture, ou lors d'un autre été. L'estuaire.... Y retournerai-je  au moins ? J'aimerais pourtant bien me promener sur ses îles, y faire quelques photos. Aux beaux jours. Juste ça. Mais Paris où il fait encore si froid, comme la Prague de Kafka "est une petite mère qui ne vous lâche pas". Et puis il y a ça aussi, comme dans le refrain de "The Changeling" des Doors "I've never been so broke that I couldn't leave town"

mardi 2 avril 2013

Fable



 
Voilà
c'est l'histoire de l'optimiste et du pessimiste. Le pessimiste regarde autour de lui et dit "c'est affreux le monde est terrible, ça ne peut pas être pire", et l'optimiste lui répond "mais si.. mais si"
 
 
 

Etre un paysage


Voilà
si maintenant je devais être un paysage
c'est à cela je crois que je ressemblerais

Publications les plus consultėes cette année