Voilà
ça serait bientôt fini cette affaire, un dernier petit tour et on n'en parlerait plus, c'était décidé. Ses jouets il allait les enterrer pour de bon. Bien sûr, Augustin Tannat aurait pu prendre la décision de les donner, cela aurait été plus simple. Mais il était de ceux qui persistent à croire que les solutions les plus simples ne sont pas toujours les meilleures. Et puis d'abord les donner à qui ? De nos jours les enfants préfèrent l'électronique. Non, ses jouets avaient une âme, une histoire. Ou bien une sculpture, il en ferait une sculpture ou un pied de lampe. En les soudant les uns aux autres. Oui un pied de lampe c'était pas une mauvaise idée. Ils seraient toujours là, mais autrement. Quoiqu'il en soit, il trouvait juste de les faire voyager encore un peu, une dernière fois, profiter de cette belle journée pour les sortir leur faire prendre l'air. De temps en temps il se retournait sur eux avec affection, il était content de leur offrir ce bonheur à son gros tracteur en plastique, à ses camions, ses engins de chantier, son semi-remorque son véhicule de pompiers et la voiture de police. Rouler sur une vraie route, quand même, c'était une belle récompense, non, après toute ces années ?
sweet and yes very tender too --i still have a little doll from my childhood, it the only surviving toy from that time, and that place....i very much like the story and photo
RépondreSupprimerCette balade des jouets, intra ou extra muros, est fort émouvante, "Il se retournait vers eux avec affection" avant le déchirement de la séparation.
RépondreSupprimerC'est beau, merci.
Vous possédez un secret qui possède de bien meilleures défenses que d'autres et qui cherche toujours à les percer lui-même, cette lutte qui n'en est pas une, qui est consentie, qui pour moi s'appellerait "lutte" mais pour vous est langue aboutie, voilà pour moi ce que sont ces textes et images impeccables. Vous détenez une communauté de la langue et de l'image qui fait défaut à tant d'autres : vous n'ILLUSTREZ pas vos textes, vous ne COMMENTEZ pas vos photos. Cette grâce est peut-être celle qu'il faut à notre temps. Pour moi c'est magnifique. Plus que magnifique, confondant.
RépondreSupprimerQuel talent!
RépondreSupprimerMonsieur ou Madame Unknown a su exprimer ce que je saurais dire...
Mais mon coeur y est.
Le train train quotidien... Ceci dit, j'ai toujours le nounours de ma lointaine enfance...
RépondreSupprimerOh, I love it! What a treat for all those toys :)
RépondreSupprimerBeautiful evocative writing and a great photograph, what an encounter!
RépondreSupprimerj'aime beaucoup!
RépondreSupprimerUne fort belle photo ! Chaque jouet représente une blessure émotionnelle de l'enfance ?
RépondreSupprimerC'etait un resto "Zébulon" Palais Royal 10, rue de Richelieu. J'ai pris la photo en 2014.
...what a fun find!!!
RépondreSupprimerThat is such a long drag
RépondreSupprimerSuch a poignant tale!
RépondreSupprimerGreat street click
RépondreSupprimerWonderful post. Suddenly I am making roads in the backyard with my big metal grader and earth-mover, so my dump truck can speed through the leaves. I can see why Pierre likes it especially--- You and he are capable of lovely stories.
RépondreSupprimerThe idea and its execution is brilliant. You really have to be an artist for that. The photo is also nice and shows the execution well to all of us. Chapeau.
RépondreSupprimerUna imatge emotiva i tendra.... desitjo que al final de la passejada, aquests joguets trobin una nova vida , s'ho mereixen !.
RépondreSupprimerSalut ;)
I love the humor in your photo. Perhaps he is just looking back at his childhood?
RépondreSupprimerWell, that’s different!
RépondreSupprimer