jeudi 30 octobre 2014

Pas encore tout à fait revenu


Voilà,
elle va me manquer longtemps la douce quiétude de cette ville baignée de soleil où durant quelques jours il fut si bon de se perdre et, au gré du hasard, se laisser dériver de colline en colline. Toujours la promenade ramenait au fleuve. Il est probable que dans les semaines à venir j'aurais du mal à me détacher des images qui se sont déposées. Tout à coup Paris, en dépit du beau temps, me semble morne sale et triste. Et tellement uniforme. Pas vraiment envie d'être là. (Linked with The weekend in black and white)

mardi 28 octobre 2014

Travaux de Jeunesse


Voilà,
Trente ans après je trouve que finalement ces travaux de jeunesse n'étaient pas tout à fait dénués de qualité 

samedi 25 octobre 2014

Un autre mois d'Octobre


Voilà,
il y a quelques jours, à cause d'un petit projet qui me travaille, j'ai repensé à ce vieux collage du début des années 80. Et à bien d'autres choses. Je n'y peux rien, les souvenirs, je ne vais pas les chercher. C''est à cause des associations d'idées suscitées par de petits événements. Ce passage à la cinémathèque la semaine dernière par exemple. Et certainement que cette vieille photo de groupe où je figure et qui a circulé récemment sur un réseau social, provoquant bien des commentaires y est aussi pour quelques chose. Regardant tous ces visages on est amené à faire un peu le bilan. M'est donc revenu en mémoire cet autre mois d'Octobre durant lequel j'ai passé une quinzaine de jours à Strasbourg pour y jouer au TNS le spectacle "Rêves de Kafka" mis en scène par P. Adrien. Il y eut pendant ce séjour trois disparitions notoires annoncées dans les journaux. Celle de Michaux le 18, - et Michaux, ce n'était pas rien pour moi, il a été mon auteur de chevet pendant ma jeunesse, son œuvre et son nom sont associés à des rencontres qui furent déterminantes dans ma vie professionnelle - : Ensuite il y a eu la disparition de Truffaut le 21 et celle de Pascale Ogier le 25. Trente années ont passé depuis et je ne me sens - du moins mentalement - pas si différent du jeune homme que j'étais alors, même si je n'écoute plus les mêmes disques. Pour ce séjour j'avais emprunté à Philippe le père d'Agnès, son walkman. Agnès était d'ailleurs venue me retrouver. J'écoutais alors en boucle l'album "Tonight" de David Bowie, mais c'est là-bas aussi que j'ai découvert la chanteuse Sade avec le tube "Smooth Operator" si bien qu'à la FNAC de Strasbourg j'avais acheté l'album "Diamond Life". Je me rappelle aussi avoir d'une part retrouvé Anne Scheffler venue depuis Nancy voir le spectacle et que nous avions ensuite fini dans une boîte qui s'appelait "Les Aviateurs" et d'autre part d'un dimanche après-midi où avec Enzo, Catherine Léon Joël et Patricia nous étions allés manger dans un restaurant dans la campagne alentour. il me reste de ce séjour le souvenir de longues promenades sans but par des matins brumeux le long des canaux. J'aimais alors photographier les dessins au pochoir disséminés sur les murs de la ville... Peut-être un jour en mettrai-je en ligne... Ce n'est pas sûr.... Il y a tant à voir et à montrer...
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vendredi 24 octobre 2014

A kind of King Lear


Voilà,
il me faisait plutôt penser à une sorte de Roi Lear dont la démence eût été peuplée de pigeons qu'au doux St François qui, dit-on, parlait aux oiseaux. Cette complicité avec tous ces rats volants sur lesquels il semblait régner dégageait tant de plumes et de poussière que j'en conçus une vague frayeur. Un instant je craignis la contagion de quelque virus aviaire. Ou de sa folie peut-être.
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mercredi 22 octobre 2014

Partir


Voilà,
partir paisible comme on migre vers un autre rêve
sans attente ni regret
mais avec beaucoup d'amour tenant dans un petit bagage
(shared with tagtuesday)

mardi 21 octobre 2014

D'ombre et de pierre


Voilà,
d'ombre et de pierre un songe sans retour où je me suis oublié
j'étais lumière j'étais poussière et tout ce qui tousse entre deux néants
un instant mes pas n'ont plus trouvé leur chemin
vacillante mémoire rends moi le nom qui se refuse le visage qui déjà s'efface

samedi 18 octobre 2014

Selfie


Voilà,
Il y a des jours où je ne peux me voir que comme ça
mal foutu clown bancal de traviole
ce n'est pas quelque chose de nouveau
car c'est un très vieux dessin
(si l'on peut appeler ça un dessin)
mais bon c'est toujours aussi ressemblant
allez !
ça finira bien par s'arranger
par passer
tout passe n'est ce pas

mercredi 15 octobre 2014

À chaque fois comme un tour de manège


Voilà
que sans raison particulière, la pensée décide de se saisir de ce cadre, de cet angle de vue. Des centaines de fois auparavant le regard a effleuré cette vision mais sans pour autant songer à s'y attarder. Mais à cet instant, c'est peut-être l'image d'un monde sans grand horizon ni guère de promesse qui se révèle soudain en haut de l'escalator. Pendant qu'il me haussait vers la sortie, je songeais au bonheur que c'était, enfant, d'emprunter celui des Nouvelles Galeries Bordelaises. À chaque fois comme un nouveau tour de manège. 

dimanche 12 octobre 2014

Passage du Cochon


Voilà,
celle-là, pas du tout d'actualité mais je m'en fous, je l'ai prise il y a plus de deux ans à Paris, rue Beaubourg, lors du nouvel an chinois. C'est curieux elle m'intrigue et continue de me charmer en dépit de son imperfection. Elle a ce caractère fugitif et familièrement étrange d'une image de rêve. 

jeudi 9 octobre 2014

Kangourous


Voilà
comment c'est arrivé. C'était mon seul jour de libre de la semaine. J'étais en avance pour mon rendez-vous chez l'ostéopathe. Je me suis donc promené sur la dalle. Cette fois ci, (est-ce parce que je n'étais pas venu depuis longtemps ?) cet endroit au cœur du quinzième arrondissement m'a soudain paru bizarre. Architecture urbaine des années soixante-dix. Grands immeubles. Espaces verts qui n'en sont pas vraiment. Végétation assez pauvre. Tout semble plutôt artificiel. Et puis il y a eu ça : cette déconcertante association, entre le lampadaire et ces peluches derrière la vitre. J'avais en poche ce livre de Simenon où il est beaucoup question de fenêtres et dont il ne me restait plus que quelques pages à lire. La résolution de l'histoire me paraissait incertaine. Je crois que pour une raison qui m'échappe je la redoutais. J'ai essayé d'imaginer à quoi ressemblait l'enfant qui vivait dans cette chambre. J'ai déclenché.

mardi 7 octobre 2014

S'adapter


Voilà,
"on s'adapte vois-tu à ce temps qui se truque
on naît avec le cœur dessiné au minium
comme les durs de durs se pointillent la nuque
pour annoncer la cible et pour jouer l'homme"
                                           (Chris Marker)

samedi 4 octobre 2014

64, Rue de Clignancourt


Voilà,
c'est la devanture de "The Lords of Barbès", rue de Clignancourt. Je l'ai prise il y a quelques semaines. Elle me plaît beaucoup. Après un rendez-vous dans le coin, comme il faisait beau et que j'avais du temps, j'en ai profité pour musarder un peu dans ce quartier où je venais souvent il y a quelques années. J'étais vaguement étourdi à cause des médicaments et sujet à une solide crise d'aquabonisme. Un peu dans l'humeur de la chanson qui me trotte en tête depuis la fin des vacances. Je ne sais pas si tout cela tenait à l'affligeant spectacle offert par nos dirigeants et la classe politique de ce pays, ou à d'autres tourments plus intimes, mais une envie de grand large avant qu'il ne soit trop tard,  de paysages et d'horizons nouveau m'a une fois de plus saisi... (Linked with weekend reflections)

mercredi 1 octobre 2014

Dormir pour oublier (16)

Voilà,
il y a juste ce petit détail, ce mot inscrit tout en haut de l'image et ce gisant en dessous camouflé enfoui dans son duvet, enfoncé dans le sommeil qui est comme une répétition générale de la mort. "Les clés du temps, du corps de l'espace de l'altérité, tout ce qui fait qu'un homme tient debout, ces clés ont été perdues, si jamais elles ont été possédées" (Xavier Emmanuelli)

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