Voilà,
dimanche dernier. Le vélo appartient au vieil homme qui fait la manche. Je n'ai pas osé le photographier. En général j'ai du mal à saisir les gens autrement qu'à la dérobée. Sur le guidon sont agrégées des dizaines de peluches. Mais ce qui me paraît plus étrange encore c'est le drapeau. Tout le monde pavoise en ce moment. Tout le monde se reconnaît dans les valeurs de la République Française. Pourtant dimanche prochain, il est probable que moins de 50% des inscrits sur les listes électorales iront voter, et que parmi ceux qui se rendront aux urnes un bon tiers votera pour un parti fasciste. La réalité dans ce pays est totalement incohérente. Aujourd'hui par exemple, le responsable du Patronat Français qui est un homme d'un autre siècle a critiqué le parti d'extrême droite en disant que ses propositions (démagogues) sociales sont en fait d'extrême-gauche et mauvaises pour l'économie. Aussitôt le premier ministre (officiellement de gauche, mais chez qui l'on sent souvent poindre quelques tendances mussoliniennes) l'a félicité pour sa prise de position. Parfois j'ai l'impression, tant tout me semble absurde et stupide, que tout le monde ici, chez nos journalistes, hommes d'état, politiciens prend de la drogue.
i like your photo very much, all the details, but most especially the dark sheen of his shoe in the corner...
RépondreSupprimerit seems to signify a wish for better times for all...
Vous faites une très bonne analyse qui à mon sens pourrait convenir également dans d'autres pays même à ceci près que Le Pen fille n'a pas d'homologue aussi "efficace" ailleurs et puis les couleurs ...
RépondreSupprimerJe ne mettrais pas tout le monde dans le même sac et surtout pas les journalistes. La liberté de publier n'importe quoi (oui, du, bon du mauvais etc ...) reste pour l'instant essentielle. Vous ne faites pas ça mais ceux qui accréditent l'idée de "°°tous°° pourris" ne profite pas à la gauche.
Le profit est notre ennemi de base. La profit et donc ou çàd le capitalisme.
NB profitent au pl
RépondreSupprimerPS Les phrases que j'entends à l'arrêt de bus sont celles qui depuis pas mal d'années me font ressentir la montée du populisme, Et c'est tellement triste que ce mot en -isme ait la même étymologie que "populaire" qui lui a une si belle connotation.
Heureusement les gens ne se résument pas à leurs opinions.Quand ils parleant de leurs enfants, de leurs amours, de leurs malades etc... ils ne sont pas les mêmes.
Excellent picture and comments on the begging man. As for the politics--- it truly is an weird time in most of the world. I can't believe what's happening here.
RépondreSupprimerSur le texte : c'est tellement ça ! Il y a tellement de démarches de pensée et de spiritualité intelligentes, aujourd'hui, et ces démarches se donnent libre cours à la suite de tant de combats politiques passés, et le simulacre politique en est si loin que, non, on ne peut plus vivre sans définir autrement les catégories... Merci de stimuler ne serait-ce que ces derniers mots que je n'aurais sans doute pas formulés sans toi !
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