lundi 12 mars 2012

Base Latécoère



Voilà
air tiède, pas un souffle de vent. La sensation et le désir de demeurer ainsi, le reste de la vie dans cet état sans mesure, avec ce morceau d'éternité offert là. Paysage d'enfance. Souvenirs de longues et contemplatives rêveries. Rien ne semble avoir changé. Les dériveurs sont toujours des 420. Cette sensation de permanence rassure. Les mêmes émotions qu'alors. Aucun poids. Comme si tout ce qui avait été vécu entre Autrefois et Maintenant se dissipait dans la paisible clarté de ce matin de Septembre. Aujourd'hui encore la pensée, le corps réclament ce rivage, cette nature. Bientôt là-bas, porté par le vent le pollen des genêts jaunira chemins et routes. (Linked with the weekend in black and white)

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