"Mais le plus souvent le voyageur dans le pays de son passé ne cherche pas à montrer ou démontrer, encore moins à convaincre. C’est à lui-même qu’il parle. Quand il essaie de reconnaître la forme de quelque chose qui fut, et qui fut lui, il essaie de trouver des points d’appui pour se persuader que ce fut réel, qu’il n’a pas rêvé, qu’il ne rêve pas : qu’il existe vraiment, comme une chose du monde, malgré la destruction, l’instabilité et la méchanceté. Il ne cherche pas à reprendre racine dans la stabilité d’un lieu du monde : il cherche, au contact de la fragilité des choses, à se reconnaître lui-même comme lieu d’enracinement. Un lieu provisoire et instable, mais le plus réel de tous." (Pierre Pachet)
Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
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My, how the time DOES pass...
RépondreSupprimerso cute! :)
RépondreSupprimer33 ans plus tard...la fragilité de soi, des choses qui donne existence, c'est bien vu.
RépondreSupprimerUn besito, guapo!
les yeux qui rigolent, les cheveux.... comment dire ? à la va que je pousse !
RépondreSupprimerle même pareil qu'hier !!
Ce billet-là et cette photo-là m’avaient échappés. J’aime beaucoup ce texte et sa tentative pour saisir quelque chose de soi qui n’est plus mais qui demeure. Quand à la photo, c’est bien toi, et quelle ressemblance avec ta fille !!
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