lundi 29 août 2016

Dans le pays de son passé

Juillet 1983
Voilà,
"Mais le plus souvent le voyageur dans le pays de son passé ne cherche pas à montrer ou démontrer, encore moins à convaincre. C’est à lui-même qu’il parle. Quand il essaie de reconnaître la forme de quelque chose qui fut, et qui fut lui, il essaie de trouver des points d’appui pour se persuader que ce fut réel, qu’il n’a pas rêvé, qu’il ne rêve pas : qu’il existe vraiment, comme une chose du monde, malgré la destruction, l’instabilité et la méchanceté. Il ne cherche pas à reprendre racine dans la stabilité d’un lieu du monde : il cherche, au contact de la fragilité des choses, à se reconnaître lui-même comme lieu d’enracinement. Un lieu provisoire et instable, mais le plus réel de tous." (Pierre Pachet)

5 commentaires:

  1. My, how the time DOES pass...

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  2. 33 ans plus tard...la fragilité de soi, des choses qui donne existence, c'est bien vu.
    Un besito, guapo!

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  3. les yeux qui rigolent, les cheveux.... comment dire ? à la va que je pousse !
    le même pareil qu'hier !!

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  4. Ce billet-là et cette photo-là m’avaient échappés. J’aime beaucoup ce texte et sa tentative pour saisir quelque chose de soi qui n’est plus mais qui demeure. Quand à la photo, c’est bien toi, et quelle ressemblance avec ta fille !!

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