juste un bruissement de feuilles. Ce n’est plus moi qui frémit et c’est très bien ainsi. Le vent murmure de vieux secrets, convoque des souvenirs à travers les ramures. Semblaient à jamais oubliés. Il m’emporte avec eux m’éparpille me dissémine comme poussière ou pollen. Les yeux pulsent sous les paupières tremblantes, des songes fragiles pareils à des amibes flottent dans une lumière orange. Douce couleur de l’abandon. De fugitives fantasmagories tissent dans la rétine des formes continûment changeantes.
Suis au monde m’en remets à lui. Si la mort pouvait ressembler à cela, ce doux acquiescement ce flottement cette légère et paisible dérive où s’effacent chagrins et douleurs, alors oui, sans regret. L’oiseau essaime sa trille joyeuse dans l’air tiède. À peine entrevue, la voie de la pureté. Bien là. Rien de triste. Toutes choses égales.
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Un texte magnifique, un régal de lecture, et bravo pour la photo de l'arbre, c'est compliqué de photgraphier du bas avec un tel effet....tant de fois j'essaye sans grand succès.
RépondreSupprimerThe tree has strong limbs--- and leaves! Your pictures reminded me that our cars were coated with pollen today--- It's spring!
RépondreSupprimerLove the tree leaves. So fluffy and rich
RépondreSupprimer...normally I'm not a fan of digital art, but you have a trio of beauties! Keep looking up, my friend.
RépondreSupprimerA beautiful tree and I like your art! Thank you for linking up.
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