"et le matin comme le soir et dans les rêves de la nuit, s'activait dans cette rue une circulation toujours dense, qui vue d'en haut se présentait comme un mélange inextricable, et sans cesse renouvelé, de silhouettes humaines déformées et de toits de véhicules de toutes sortes, d'où s'élevait un autre mélange encore plus sauvage, fait de bruit, de poussière et d'odeurs, et tout cela était happé et traversé par une puissante lumière sans cesse dispersée, emportée, puis aussitôt frénétiquement rapportée par cette multitude d'objets, de sorte qu'elle avait pour l’œil envouté l'aspect précis d'une cloche de verre recouvrant toute la rue et qu'une force brutale eût, à chaque instant, fait voler en éclats". (Franz Kafka in "Amerika")
Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
mardi 21 mai 2019
Et le matin comme le soir...
"et le matin comme le soir et dans les rêves de la nuit, s'activait dans cette rue une circulation toujours dense, qui vue d'en haut se présentait comme un mélange inextricable, et sans cesse renouvelé, de silhouettes humaines déformées et de toits de véhicules de toutes sortes, d'où s'élevait un autre mélange encore plus sauvage, fait de bruit, de poussière et d'odeurs, et tout cela était happé et traversé par une puissante lumière sans cesse dispersée, emportée, puis aussitôt frénétiquement rapportée par cette multitude d'objets, de sorte qu'elle avait pour l’œil envouté l'aspect précis d'une cloche de verre recouvrant toute la rue et qu'une force brutale eût, à chaque instant, fait voler en éclats". (Franz Kafka in "Amerika")
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Publications les plus consultėes cette année
-
Voilà, après une année 2023 inédite en terme de chaleur, juin 2024 a été le mois de juin le plus chaud jamais mesuré. Il s'agit du tre...
-
Voilà, j'aime ça tout est fait déjà l'image est là n'attend que moi ne veut pas être oubliée appuyer il suffit juste ...
-
Voilà On leur dit que s'ils ne consomment pas les fruits et légumes qui ont poussé dans la zone, ils manqueront à leur devoir ...
-
Voilà, j'aime, depuis le quai de la station Boulainvilliers que j'ai longtemps appelé Bougainvilliers (de telles fleurs, il n...
-
Voilà dans l'œil mort du civil gisant à terre, frémissaient encore les mirages d'un autre monde. Des insectes aux ailes f...
-
Voilà, je ne me lasse pas des quais de Paris. j'aime m'y promener à toute heure. Là c'était le soir, il n’y a pas si longtemps, ...
-
Voilà, l'orage est passé, le jour décline doucement, bientôt on ne fera plus la différence entre un fil noir et un fil blanc. Ils son...
-
Voilà, C’est déjà la fin des vacances d'été. C’est toujours un peu triste cette période. Cet été là aura été particulier tout de mêm...
-
Voilà, je m'étonne que l'espèce humaine, plutôt que d'affronter les défis écologiques qui s'imposent à elle, préfère s...
-
Voilà, une rue déserte et c'est comme si la ville m'était offerte. Sur le pavé humide luisent tant de souvenirs. Je retrouve ...

Wow---- you captured Kafka's words in that picture perfectly!
RépondreSupprimerIt is a superimposed world!
RépondreSupprimerTexte et photomontage se renvoient l'un à l'autre de la plus forte des manières.
RépondreSupprimeran orwellian society! great !ew
RépondreSupprimerVisionnaire, cet homme...Le résultat a dépassé le Maître. Notre monde consumériste,est en train de transformer tout de sale manière, entrainant l'homme dans son tourbillon;
RépondreSupprimerJe découvre ton blog. Beau travail .
Bravo.
Amitiés.
Roger
¡Qué buena imagen! La idea quiere lo ilimitado y
RépondreSupprimeresta fotografía casi lo logra.
Abrazos.