lundi 3 février 2014

Inéluctable

Rue de Turenne, Décembre 2012
Voilà,
bien sûr ça ne me laisse pas tout à fait indifférent, mais on m'annonce ça un jour où des milliers de connards de son espèce répandent leurs slogans nauséabonds dans les rues de ce pays je ne vais tout de même pas céder à la compassion je n'en ai pas. "Il n'a plus toute sa cohérence" me rapporte-t-on. Elle est bonne celle-là. Ça fait des décennies qu'il l'a perdue, si tant est qu'il y ait jamais eu quelque chose de cohérent au cours de cette existence, dans les propos qu'il a pu tenir. Des années qu'il navigue entre démence et connerie, arborant comme une fourragère sa sottise crasse. D'ailleurs, la nuit, à ce qu'il paraît, dans son délire il braille des chants militaires. Je ne vais tout de même pas avoir de la peine. Simplement ça y est, ça passe, il passe. Mais les ravages, ils sont là, et ça rien n'en effacera les traces. J'ai tenu bon, j'ai tenu. Moi, il ne m'a pas détruit. Je ne cèderai pas maintenant, même au cœur de cette grande fatigue. Il n'en est pas question. La distance que je n'ai pu établir en pensées je l'ai mise dans l'espace et dans mon silence. Je la maintiens. 

2 commentaires:

  1. moi je ne cautionne aucunement ce qui se passe en ce moment en france, une qui broute, une qui paille, qui raquette et l'autre barbotte!
    puis ça défile en scandant des absurdités du style les garçons naitront désormais dans des huitres et les jeunes filles dans des moules.
    Ce qui a mon sens a toujours été le cas de tous.

    bonne journée
    jorge

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  2. tu as fait "rage", j'ai fait "noise" !
    j'aimerais écrire comme toi

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