Voilà,
cette sensation étrange de vivre dans un monde contaminé par la déraison où la volonté de puissance de quelques uns régit le cours des événements. Sans doute en a-t-il toujours été ainsi, mais aujourd'hui tout se voit, tout semble terriblement proche. Les ukrainiens d'aujourd'hui ressemblent terriblement aux tchèques de 1938, les grecs de 2014 sont, comme l'écrit Panagiotis Grigoriou peu différents de ceux de 1942, et depuis quelques années les syriens semblables à tous ceux qui de tout temps ont été affamés massacrés dans l'ignorance où le reste de la planète était alors tenu. Aujourd'hui dans l'indifférence générale, mais sous l'œil des caméras et racontée par des reporters dont il semble souvent qu'ils pourraient aussi bien nous commenter un marathon ou le carnaval, c'est la même histoire qui recommence, à cela près que tout se sait dans l'instant, et que tout nous est montré comme un spectacle. Aujourd'hui, la guerre menace un pays où depuis trente ans 16 000 décès par an sont la conséquence de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, un pays où, afin de protéger le réacteur endommagé des intempéries et d'éviter tout rejet radioactif dans l'environnement (source "Le Monde"), l'on construit une enceinte de confinement avec le financement conjoint de l'Ukraine et d'un fonds international administré par la banque européenne et dont le coût s'élève à 1,5 milliards d'Euros. Ainsi c'est avec effroi et dans le tremblement que l'on se tient au bord du chaos, songeant, pour toutefois se donner une vague contenance à la fable du pessimiste et de l'optimiste. Mais bon, les temps sont bien amers tout de même.
Je suis d'accord avec votre note de ce matin et de cette fable d'avant-avant hier, qui ne fais ni rire ni sourire, ça ne peut aller que de mal en pis.. Après la vache, les poulets, voilà venir à grand pas sournois de grands vieux porcs de je ne sais quelle terre, pourtant elle est bien à nous cette terre!
RépondreSupprimerà nos vieux cimetières...
Je ne regrettes aucunement d'avoir loupé cet immense ourson verser une larme à la terre entière...qu'il aille en enfer perler ses vieilles larmes, et j'irai percé ces vieilles et belliqueuses blattes de cimetière
jorge
Joli photo en filé, de vous?
RépondreSupprimerbon dimanche
jorge
non ce n'est pas moi dessus... c'est un montage de photos floues. l'art d'accommoder les déchets en quelque sorte...
RépondreSupprimerMagnifica fotografía, me encanta, una imagen muy buena,
RépondreSupprimeren color, revelado y técnica.
En cuanto al texto, estoy totalmente de acuerdo en tu planteamiento,
quizá los ciudadanos en general, deberíamos presionar para que
todo esto no se produjera, o al menos que el poder tuviera verdaderas
dificultades ante ciertos atropellos, de los que todos somos testigos
en el mayor de los casos: mudos, sordos y ciegos.
Ángel
I like it! I don't like what's happening in the Ukraine.
RépondreSupprimerAuch wenn die Zeiten bitter sind, deine Bilder versuchen diese zu versüssen.
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