Voilà
ce qui se passa au sanatorium Hoffmann, à Kierling aux premières heures du 3 Juin 1924. La veille, il avait commencé une lettre adressée à ses parents qu'il avait interrompue à cause de la fatigue, puis il s'était endormi. Dora s'était tenue à son chevet, veillant sur l'homme qu'elle aimait. Vers quatre heures, constatant que Franz avait du mal à respirer elle avait appelé Robert Klopstock, un ami, étudiant en médecine résidant à la clinique. Ce dernier percevant immédiatement le danger appela aussitôt le médecin qui lui fit une injection camphrée sans grand effet. Quelques minutes après, Franz demanda à Robert d'envoyer Dora poster la lettre qu'il avait écrite à ses parents. Ce qu'elle fit, malgré ses réticences. Après qu'elle fut partie, Il exigea de Robert une injection de morphine. Cela le calma un moment mais Franz en réclama davantage. Robert s'éloigna pour nettoyer la seringue. "Ne me quittez pas" murmura Kafka. "Je ne vous quitte pas" répondit Robert. "Mais c'est moi qui vous quitte" protesta Kafka d'une voix faible. Quelques instants plus tard, Robert souleva la tête de Franz qui dans un délire crut reconnaître sa sœur. "Allons Elli, pas si près pas si près" chuchota Franz Kafka. Robert se recula "Oui comme ça s'est bien" dit il dans un dernier souffle. Puis il mourut. Dora pendant ce temps là, ne savait pas qu'elle postait la lettre d'un fantôme. (première publication 3/06/2019 à 20:52)
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Cette image est stupéfiante,
RépondreSupprimermystérieuse, inquiétante, un peu hantée,
et puis cette espèce de météorite est assez drôle je trouve.
Et merci pour l’histoire
You find such remarkable things to share...
RépondreSupprimerCette image est assez angoissante, ce pourrait être la représentation d'un cauchemar.
RépondreSupprimerMerci pour le magnifique texte.
Your image suits the drama of the video perfectly Kwarkito
RépondreSupprimerUne image à explorer, une image où se perdre, comme on se perd quand on approche la mort. Et puis une musique qu'il faut découvrir et aussi explorer. Du grand œuvre, autant dire de l'indispensable.
RépondreSupprimerQuel magnifique billet qui fait le tour de nos sens, de notre esprit.
RépondreSupprimerMerci!
Beau texte, Prague est là aussi.
RépondreSupprimerInteresante relato sobre Franz Kafka. Bonita imagen .
RépondreSupprimerUn abrazo
Interesting
RépondreSupprimerA haunting tale Kwarito. Happy weekend
RépondreSupprimerThanks for linking to Art For Fun Friday
Much♡love