dimanche 1 juin 2014

Un dimanche solitaire


Voilà,
c'était il y a quelques semaines un dimanche, je me souviens. Après m'être promené en vélo une partie de l'après-midi depuis les Invalides jusqu'au quai de Javel, j'avais eu l'envie de visiter le musée de la manufacture de Sèvres où je n'étais encore jamais venu. Une exposition sur Picasso et la céramique s'y tenait et j'avais aimé déambuler dans ce lieu nouveau pour moi. Une fois de plus j'avais pensé à Gérard Tiry, me demandant s'il connaissait cet endroit. A un moment saisi par une vive sensation de solitude (l n'y avait personne auprès de moi avec qui partager) j'avais éprouvé le besoin de partir. Ensuite, un peu maussade je m'étais attardé sur les bords de Seine au niveau de Meudon, face à l'île Seguin où désormais il ne reste plus rien des anciennes usines Renault. Ce type en train de téléphoner (désormais il y a toujours quelqu'un en train de téléphoner où que l'œil se porte). avait attiré mon attention et je n'avais pas immédiatement vu les canards apparaître au premier plan.

4 commentaires:

  1. il y a des dimanche comme ça...
    c'est drôle parce que moi aussi je vois souvent des choses
    sur les photos que je n'avais pas remarquées parce que je visais
    autre chose !
    je te souhaite un beau mois de juin Kwarkito

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  2. Me gusta la foto y su edición.
    Es cierto que a veces, paseando por cierto lugares
    de la ciudad, uno logra perderse, en si mismo, y
    bagar, como un sonámbulo, preso de la soledad,
    y oyendo, los pensamientos de uno mismo.

    Un saludo, Ángel

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  3. Je sais que l'île Seguin n'est plus et n'est pas encore. Mais, là, où es-tu exactement ? (Ne me réponds surtout pas). Je connais assez ce coin, ce n'est pas loin de "mon domaine". Les images parisiennes ou banlieusardes d'avant Atget et les autres, sans parler des cartes postales de la Belle Epoque, me troublent. M'engloutissent, même. Or nous disposons de plusieurs vues du "pont de Sèvres" au XVIIIe siècle. Ce dimanche, cet homme désœuvré qu'on suppose disponible vraiment ou indisponible vraiment, ce cadrage qui donne du bucolique (que ce soit voulu ou hasardeux n'apporte ni n'importe)... Oh comme je comprends que le temps a enfin le temps ici, et comme j'en ai besoin. Contraste avec ton post suivant, car je te lis et regarde en retard. Bientôt ma retraite j'espère. Dans le jargon et dans la famille, on dit que je suis un promeneux. Tiens, l'ordi ne veut pas de ce x. Monsieur l'ordi me corrige. Je recommence donc. Kwarkito tu es un promeneux merveilleux.

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