Place du Palais-Royal (Novembre 2012) |
Voilà,
je vais donc m'efforcer de suivre les préceptes du vénérable maître de Kopan et cesser de ramasser les flèches qui tombent à côté de moi pour les planter dans mon corps. Mais que faire cependant de celles qui m'atteignent réellement ? Quoiqu'il en soit par ce matin froid et sec - mais j'étais chaudement vêtu, à l'abri donc - j'ai quelques instants été celui que l'on promenait emmitouflé dans sa poussette en Allemagne et cette réminiscence était tout à fait apaisante et agréable. Ça fait un. De même qu'en ouvrant le coffre à compost du jardin partagé, les odeurs d'épluchures en décomposition m'ont rappelé celles des grottes en tuffeau derrière la maison de mon grand-père. Ça fait deux. Sinon, les sollicitations de ma fille hier soir pour que je l'aide à réviser ses leçons et ses marques de reconnaissance qui me donnent tout même l'impression d'avoir une raison d'être au monde et un devoir d'y durer, et que finalement jusqu'à présent je me débrouille pas trop mal de ce contre-emploi. Ça fait trois. Cette voix au téléphone qui continue de m'émouvoir à des heures tardives ça fait quatre. L'écoute de l'album "Farewell to Philosophy" de Gavin Bryars que je n'avais pas entendu dans son intégralité depuis des années et que je trouve toujours aussi envoûtant et délicat. Ça fait cinq. Mais quand même, elle est toujours là, plus ou moins aux aguêts, l'inquiétude....
merci pour les découvertes aussi je me permets de vous citer" les oiseaux tempêtes"...Que j'ai découvert l'an passé à paris
RépondreSupprimerhttp://www.oiseaux-tempete.com/video.html
bonne journée
Jorge
J'espère que tu as un joli carnet pour inscrire régulièrement ces infimes plaisirs Kwarkito....Merci pour le lien, merci de ne pas oublier ces préceptes qui, malgré tout, aident à vivre. Un beso.
RépondreSupprimerUn texte qui brille par son humanité y qui émotionne , la couleur est là.
RépondreSupprimerUn abrazo.
i listen to "Farewell to Philosophy" Gavin Bryars now, this my first introduction to it)))
RépondreSupprimerwe had a street painting festival here years ago, for a series of a few years. it was the beginning of my awakening into this new life that i live now. the transience of the art! the colours! somehow even our own stories break through the black and white and are fierce for a moment in their boldness.
thank you for the music:)
xo
erin