quand Clément Rosset a évoqué le malaise qui l'avait saisi dans une crique des Baléares pourtant familière, je me suis alors rappelé ce moment de solitude éprouvé en rejoignant à la nage l'ilot Gosier. Durant cette courte traversée, une légère ivresse mêlée d'inquiétude m'avait alors gagné à l'idée que j'étais peut-être en train d'accomplir un acte au-dessus de mes forces, et qu'après tout je n'étais pas à l'abri d'une défaillance. Finalement l'îlot n'était pas aussi proche qu'il en avait l'air et les bateaux au mouillage plus éloignés les uns des autres que je me l'étais figuré.
Mais bon, une fois parvenu à destination, j'avais aussitôt eu envie de revenir à la nage, sûr que le courant me porterait. Et en effet, le retour avait été un jeu d'enfant et pris beaucoup moins de temps. J'en avais conçu par la suite une certaine fierté, me disant qu'après tout j'étais beaucoup plus robuste et vaillant que je ne me l'imaginais.
Mais bon, une fois parvenu à destination, j'avais aussitôt eu envie de revenir à la nage, sûr que le courant me porterait. Et en effet, le retour avait été un jeu d'enfant et pris beaucoup moins de temps. J'en avais conçu par la suite une certaine fierté, me disant qu'après tout j'étais beaucoup plus robuste et vaillant que je ne me l'imaginais.
Je ne sais si c'est le courant qui te portait, mais le chemin de retour, quel qu'il soit, paraît toujours plus court. Peut-être parce qu'il est déjà connu? Ou est-ce une illusion? Je l'ignore.
RépondreSupprimerThese pictures are beautiful.
RépondreSupprimerThanks for visiting in my blog and your words were very lovely.
You are welcome to visit once more... in Helsinki.
Greetings from Finland
How soothing these blue tones...
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