Voilà,
il passa près du rideau de fer sans prêter attention à l'image qui y était peinte tant l'absorbait la lecture de ce message dont le numéro de l'expéditeur lui était inconnu. Il y était question d'un certain Philitas de Cos (vers 340 - vers 285 av. J.-C.) Le texte rapportait ceci : "Décrit selon des sources anciennes comme un fouineur ennuyeux et trop pédant, il était incapable de s'empêcher de corriger constamment les autres. Poète et érudit il fut le tuteur du roi d'Egypte Ptolémée II, et joua un rôle clé dans la popularisation de l'école de poésie hellénistique, qui s'est épanouie à Alexandrie. Plus tard, les poètes, tels que l'Ovide romain, l'évoquèrent comme un modèle. Toutefois on raconte à son sujet qu'il s'est tellement pris à corriger les erreurs des uns, à enquêter sur les faux arguments et les mauvais choix de mots des autres, qu'il mourut de faim en faisant des recherches afin d'écrire un essai sur l'utilisation erronée des mots. Sur sa tombe fut gravé l'épitaphe suivant : "Étranger, Philitas est mon nom, je vécus les mots fallacieux et le souci des soirées nocturnes m'ont tué". Un smiley avec une tête de travers des yeux dissymétriques et un sourire langue tirée concluait les message.
Il répondit laconiquement "je crois qu'il y a une erreur d'aiguillage". "en effet" lui fut-il adressé en retour avec un smiley représentant quelqu'un riant aux larmes.
Il se demanda quel genre de personnes pouvait s'échanger de telles informations.
(Linked with Monday mural)
il passa près du rideau de fer sans prêter attention à l'image qui y était peinte tant l'absorbait la lecture de ce message dont le numéro de l'expéditeur lui était inconnu. Il y était question d'un certain Philitas de Cos (vers 340 - vers 285 av. J.-C.) Le texte rapportait ceci : "Décrit selon des sources anciennes comme un fouineur ennuyeux et trop pédant, il était incapable de s'empêcher de corriger constamment les autres. Poète et érudit il fut le tuteur du roi d'Egypte Ptolémée II, et joua un rôle clé dans la popularisation de l'école de poésie hellénistique, qui s'est épanouie à Alexandrie. Plus tard, les poètes, tels que l'Ovide romain, l'évoquèrent comme un modèle. Toutefois on raconte à son sujet qu'il s'est tellement pris à corriger les erreurs des uns, à enquêter sur les faux arguments et les mauvais choix de mots des autres, qu'il mourut de faim en faisant des recherches afin d'écrire un essai sur l'utilisation erronée des mots. Sur sa tombe fut gravé l'épitaphe suivant : "Étranger, Philitas est mon nom, je vécus les mots fallacieux et le souci des soirées nocturnes m'ont tué". Un smiley avec une tête de travers des yeux dissymétriques et un sourire langue tirée concluait les message.
Il répondit laconiquement "je crois qu'il y a une erreur d'aiguillage". "en effet" lui fut-il adressé en retour avec un smiley représentant quelqu'un riant aux larmes.
Il se demanda quel genre de personnes pouvait s'échanger de telles informations.
(Linked with Monday mural)
Un curieux personnage ce Philitas, du moins ce que "on" en dit. Mais qui diable peut le connaître à part un helléniste?
RépondreSupprimerUn billet très réussi Kwarkito.
Thanks for the information about Philitas de Cos. Sadly, nowadays most youngsters just look down at their phones and not at what is going on in the world around them.
RépondreSupprimerThanks for contributing to Monday Mural Kwarkito, a great find.
Great composition with that man strolling by like that.
RépondreSupprimerHow sad the man was so engrossed in his phone, he missed this amazing mural. I really enjoyed reading about Philitas de Cos. I've known snoops like him who corrected everything that anyone wrote. It's a great mural and a beautiful way to show it, too.
RépondreSupprimerNot that it matters-even a little, but I was sure the person walking by was female. Perhaps I'm getting old. Perhaps I should reach out to Philitas and see what he thinks.
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