Voilà,
c'était au siècle dernier, un été à Leffrinckoucke. Bien qu'il y fit souvent soleil, je ne m'aventurai pas à me baigner tant la mer me semblait un peu trop fraîche à mon goût. J'étais venu accompagner une femme à qui des amis avaient prêté un appartement sur cette côte qu'on dit, je crois d'opale. Pour des raisons professionnelles, elle passait beaucoup de temps au téléphone (les portables n'existaient pourtant pas à l'époque) et moi pendant ce temps-là, je vaquais à l'extérieur, photographiant des blockhaus affaissés sur les dunes, des éoliennes qui ne rentraient pas dans le cadre, des cheminées de raffineries au loin ou bien des joggers sur les plages désertes, ou encore des poupées cassées dans des brocantes locales. C'est dans ces circonstances que j'ai aperçu cette jeune femme près de son parasol
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