Voilà,
du fait de l'essor industriel qui en 150 ans a généré plus de dégâts contre la nature qu'il ne s'en était produit dans les siècles passés, certains scientifiques en sont venus à considérer que c'était là une nouvelle époque géologique qui était apparue que l'on pouvait désigner soit sous le nom d'Anthropocène, soit sous celui de Molysmocène (âge de la pollution). Je n'ai pour ma part aucune compétence pour juger de ces affaires là, même s'il me paraît probable que, dans sa volonté de domestiquer son milieu l'espèce humaine est devenue totalement prédatrice. Quoiqu'il soit, je ne peux m'empêcher d'être fasciné par les friches industrielles, par ces paysages abandonnés, en ce qu'ils constituent ce qui est en soi à la fois un paradoxe et une aberration : des espaces obsolètes.
Je comprends bien et partage cet attrait; une gare désaffectée fait mon bonheur, une carrière abandonnée aussi. Ta photo est belle, très.
RépondreSupprimerBonne soirée Kwarkito, merci d'être passé chez moi. un beso.
Vous n'êtes pas seul(e). Je suis moi-même atteinte de ce mal. Et j'en connais d'autres Je songe à créer un site intitulé " Abandoned railways" pour ce genre de fétichistes.
SupprimerEh bien kwarkito et aussi Colo aujourd'hui : je n'ai pas un mot à reprendre, ni à ajouter, aux photos et aux textes. Je me sens "en résonance". Ce blog est une magnifique lecture pour le visiteur que j'y suis. Merci.
RépondreSupprimerAh si autre chose, à laquelle l'illustration de l'article me fait penser. C'est la scène d'ouverture du film " Knock", avec Louis Jouvet. Son prédécesseur vient le chercher à St Maurice, il faut voir la gare (1951)...
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