il y avait ce type assis juste en face de la terrasse du café " Le métro", à proximité de la station Pernety qui lisait des textes à voix haute où il était question de charité. Mais il n'y avait rien de charitable dans son attitude. Une grande colère semblait l'habiter. Un moment je me suis demandé si ce n'était pas celui que j'avais une fois croisé dans le RER et qui était bien remonté. Quand je suis passé il récriminait contre les bourgeois qui ne pensaient qu'à eux, et puis j'ai entendu les mots islam, arabe, je me suis retourné, et là j'ai compris qu'il invectivait le type au bonnet qui semblait l'écouter avec curiosité. et dont j'aimais la pose. Je suis resté un moment, et j'ai shooté parce que la disposition des quatre silhouettes dans le cadre me plaisait ainsi que le trottoir mouillé.
Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Publications les plus consultėes cette année
-
Voilà, mercredi dernier je suis passé par la rue Férou qui relie la place Saint Sulpice à la rue de Vaugirard. La nuit tombait paisiblem...
-
Voilà c'était un temps d'heures vides et vagabondes, les terreurs s’épanouissaient dans des tours obscures. En songe tu adorais...
-
Voilà en passant par la rue des Archives, il y a quelques jours m’est apparue cette façade d'un bar gay du marais. C'est très ...
-
Voilà, c'est une perspective étrange sur les hauteurs de la ville de Liège avec cet immeuble d'angle, rue Pierreuse, son Christ en f...
-
Voilà, Karl Marx considérait que l’histoire se répète d’abord comme tragédie puis comme farce. Ce qui arrive aujourd'hui Outre-Atlanti...
-
Voilà, au milieu du dépotoir, la chose gisait là dans la boue, inerte, suintante, exhalant une odeur putride . Relents d'ammoniaq...
-
Voilà, " J’ai mal à la tête et à l’univers entier. Les douleurs physiques – plus nettement douleurs que les souffrances morales – ent...
-
Voilà, nous étions là ensemble, ma fille et moi, silencieux confiants, abandonnés à la contemplation de ce paysage offert. L a nuit tombait ...
-
Voilà, "Ne pas tenter de comprendre ; ne pas analyser… se voir soi-même comme on voit la nature ; contempler ses émotions comme ...
-
Voilà, le ciel, on ne sait jamais ce qu'il contient de menaces, même quand il est beau. Aujourd’hui, je me suis souvenu de Venise, et j...
J'ai lu cette scène et aussi l'autre, du RER. Je retrouve dans vos écrits certaines sensations de malaise que j'ai vécu lorsque je me promenais à Paris (aussi dans ma ville natale de Lausanne en Suisse) et vos mots me font du bien. C'est bien de lire les mots d'un autre sur une sensation que l'on pense être seule à vivre.
RépondreSupprimerSuperbe, cette composition, chaque personnage à sa place dissocié du monde des autres ...
RépondreSupprimerEst-ce que dans les grandes villes, la tension est telle que les gens se défoulent en se parlant à eux-mêmes ?
Tiens, je vais aller faire un tour en ville, histoire d'écouter ceux qui ne parlent que pour eux-mêmes !
C'est une excellente photos de passants et d'ambiance, l'ambiance qui nous attend au coin de l'été.
RépondreSupprimer