mardi 12 mars 2013

Un vieux croquis

Voilà,
cette nuit en voulant continuer d'écrire sur les mots, les expressions qui restent indéfectiblement liés à des êtres singuliers, je cherchais une photo de Louis Peyre, que j'ai autrefois connu à Châteaudouble. J'ai mis du temps mais je l'ai finalement retrouvée, mais pour cela il m'a fallu ouvrir de vieilles boîtes. Je ne suis pas sûr qu'il soit très bon d'ouvrir de vieilles boîtes au cœur de la nuit solitaire. C'est ainsi que je suis tombé sur ce croquis d'il y a très très très très longtemps. Je devais avoir un peu fumé - sinon pire - ce jour là. Je ne sais pourquoi je l'ai gardé. Il est tout petit, je l'ai fait sur un post-it. Je me souviens vaguement de l'époque, de ce qui me traversait alors. J'ai trouvé des vieux collages aussi.... Tout était déjà joué me semble-t-il... Bref. c'est étrange tout ce qu'on ne jette pas, qui pourrait aussi bien ne pas être là, et qui n'a d'importance que pour soi. Il faudrait que j'aie un jour le courage de faire du vide, pour ne pas encombrer ceux qui resteront de choses inutiles. "Trier mes lentilles" quoi... Sinon à part ça, je n'arrive pas à me débarrasser du refrain de "Riquita", ce tube de Georgette Plana qui nous a quitté hier ou avant-hier. Elle pourra chanter ça dans une réalité parallèle en duo avec Jérôme Savary qui aimait bien cette chanson. C'est fou d'ailleurs le nombre de célébrités qui ne passent pas l'hiver en ce moment, J-B Pontalis, par exemple, c'est passé complètement inaperçu. D'ailleurs à propos d'hiver, il neige à Paris. Depuis quand n'a-t-il pas neigé à Paris si tard en Mars ? 1975 il paraît (on trouve presque tout sur internet).... Bon allez hop, pas que ça à faire... Louis Peyre ce sera pour la nuit prochaine...

1 commentaire:

  1. Insomnie. Je ne savais pas pour Pontalis. Ça me rend triste. Ses Fenêtres me reviennent. Et je ne sais par quelle association d'affinités me revient aussi Bauchau.
    Pour ce qui est de trier les lentilles, c'est un travail pour Sisyphe les jours de pluie.
    Heureusement que ton croquis apparu sous influence de je ne sais quelle substance es lucidité et heureusement réchappé des ménages de printemps nous rappelle que les fonctions vitales ne sont pas seulement celles que l'on croit. Et que cela nous sauve. Ou du moins nous permet de partager le tri des lentilles avec nos contemporains.

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