Rue Pernelle, Paris |
certaines photos renvoient à d'autres : même motif même scène, corps fatigués, abandonnés, corps en partie cachés. Et les pigeons aussi, déjà vus, petits vautours guettant la charogne. Figures de la misère dans des boîtes, des cartons ... De plus en plus nombreuses à peupler le paysage urbain de leur déchéance. "Un instant je vois le ciel, les différents ciels, puis ils se font visages, agonies, les différentes amours, bonheurs aussi, il y en eu aussi, malheureusement. Bonheurs, quels bonheurs, mais quelles morts, quelles amours, je l'ai su c'était trop tard (...) Non mais maintenant seulement rester là (...) et voir le ciel un peu longuement, mais non, hoquets et spasmes, mer d'une enfance, d'autres ciels, un autre corps (Samuel Beckett in "Pour finir encore" éditions de minuit)
un très beau texte qui me parle ...
RépondreSupprimeret cet homme qui tente de se cacher... dans sa petite maison escargot...
B.