Voilà,
s'inventer des apparitions, agencer d'improbables espaces, reconfigurer les traces d'un rêve dissipé et pour un instant du moins, annuler cette réalité-là, conjurer la sinistre, pitoyable et pathétique vision que sournoisement ce jour gris aura - de façon durable c'est certain - imprimé dans la mémoire : le visage si peu ressemblant à ce qu'il était, transformé en une obscène caricature. Puis il y eut le couvercle. Les écrous. Le sceau. Et à la fin les témoins assemblés, applaudissant soudain l'artiste pour sa dernière sortie.
L'apparition a-t-elle un pouvoir cathartique?
RépondreSupprimerElle est comme un charme posé sur une blessure. Elle soulage et neutralise. Elle transforme aussi et lave le regard . Du moins c'est ce que je m'efforce de croire.
SupprimerAh, ça, exorciser la mémoire est toujours un mystère...sournois.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton montage où la lumière allège, disons, la vision.