Voilà
hier après-midi, jardin d'acclimatation avec ma fille. Je n'avais pas songé que c'était le troisième jour de Pessah et j'ignorais qu'il y a une importante communauté Loubavitch à Neuilly. Ils étaient nombreux de sortie, en famille. Il y avait aussi beaucoup d'Antillais, de gens de nos départements et territoires ultra-marins, car dans ce parc où, de la fin du dix-neuvième jusqu'au années 1930 on parquait des indigènes de nos colonies pour les exhiber au public, se tient ces jours-ci, une manifestation intitulée "un jardin en outre-mer". Il y avait aussi quelques femmes d'origine arabe les cheveux couverts, promenant leurs enfants. Toutes les contradictions de l'identité française et de l'intégration se promenaient là dans ce parc d'attractions. Les signes religieux étaient omniprésents. La forte affluence des antillais, réunionnais de Paris venus visiter les stands de l'exposition et assister au concerts qui se donnent là témoignaient aussi du métissage culturel de la métropole bien que les députés de couleur ou d'origine arabe des circonscriptions de la France continentale se comptent sur les doigts de la main à l'assemblée nationale. J'ai repensé à l'histoire des trois rabbins : Trois rabbins prennent un taxi conduit par un noir. Ils sortent d'une conférence où un penseur très brillant à disserté sur le Livre et les a beaucoup impressionnés. Le plus vieux des trois rabbins dit au deux autres "Après ce que j'ai entendu là, qui est si intelligent et si subtil, j'ai vraiment l'impression d'être moins que rien". Les deux autres protestent. L'un dit "Comment ! si un grand rabbin comme toi pense qu'après ça il est moins que rien, que devrais-je dire ? Dans ce cas là moi, je suis moins que moins que rien". Alors le troisième à son tour s'exclame " Quoi ! si deux rabbins aussi instruits que vous disent qu'ils sont moins que rien, et moins que moins que rien, que suis-je alors ? Je suis moins que moins que moins que moins que rien !". A ce moment-là, le chauffeur de taxi intervient : "Si trois grands rabbins comme vous disent qu'il sont moins que rien, moins que moins que rien, moins que moins que moins que moins que rien, alors qu'est ce que je devrais dire moi, qui suis un pauvre chauffeur de taxi noir et exploité, qui a vraiment du mal à joindre les deux bouts et peine à nourrir sa famille, je suis moins que moins que moins que moins que moins que moins que moins que moins que moins que moins que rien !!!! A ce moment là, le plus vieux des rabbins se tourne vers les deux autres et dit "Pour qui il se prend celui-là ?".
hier après-midi, jardin d'acclimatation avec ma fille. Je n'avais pas songé que c'était le troisième jour de Pessah et j'ignorais qu'il y a une importante communauté Loubavitch à Neuilly. Ils étaient nombreux de sortie, en famille. Il y avait aussi beaucoup d'Antillais, de gens de nos départements et territoires ultra-marins, car dans ce parc où, de la fin du dix-neuvième jusqu'au années 1930 on parquait des indigènes de nos colonies pour les exhiber au public, se tient ces jours-ci, une manifestation intitulée "un jardin en outre-mer". Il y avait aussi quelques femmes d'origine arabe les cheveux couverts, promenant leurs enfants. Toutes les contradictions de l'identité française et de l'intégration se promenaient là dans ce parc d'attractions. Les signes religieux étaient omniprésents. La forte affluence des antillais, réunionnais de Paris venus visiter les stands de l'exposition et assister au concerts qui se donnent là témoignaient aussi du métissage culturel de la métropole bien que les députés de couleur ou d'origine arabe des circonscriptions de la France continentale se comptent sur les doigts de la main à l'assemblée nationale. J'ai repensé à l'histoire des trois rabbins : Trois rabbins prennent un taxi conduit par un noir. Ils sortent d'une conférence où un penseur très brillant à disserté sur le Livre et les a beaucoup impressionnés. Le plus vieux des trois rabbins dit au deux autres "Après ce que j'ai entendu là, qui est si intelligent et si subtil, j'ai vraiment l'impression d'être moins que rien". Les deux autres protestent. L'un dit "Comment ! si un grand rabbin comme toi pense qu'après ça il est moins que rien, que devrais-je dire ? Dans ce cas là moi, je suis moins que moins que rien". Alors le troisième à son tour s'exclame " Quoi ! si deux rabbins aussi instruits que vous disent qu'ils sont moins que rien, et moins que moins que rien, que suis-je alors ? Je suis moins que moins que moins que moins que rien !". A ce moment-là, le chauffeur de taxi intervient : "Si trois grands rabbins comme vous disent qu'il sont moins que rien, moins que moins que rien, moins que moins que moins que moins que rien, alors qu'est ce que je devrais dire moi, qui suis un pauvre chauffeur de taxi noir et exploité, qui a vraiment du mal à joindre les deux bouts et peine à nourrir sa famille, je suis moins que moins que moins que moins que moins que moins que moins que moins que moins que moins que rien !!!! A ce moment là, le plus vieux des rabbins se tourne vers les deux autres et dit "Pour qui il se prend celui-là ?".
A part ça, il faisait très beau, malgré l'attente on a pu faire des tours de manèges, et ma fille adore les montagnes russes. La prochaine fois c'est sûr on fera la rivière enchantée...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
La modération des commentaires a été activée. Les commentaires ne seront publiés qu'après approbation de l'auteur de ce blog.