Voilà
l'homme s'égarait dans les reflets, devisait avec les ombres. De plus en plus nombreuses d'ailleurs. Se frayer un chemin parmi elles n'allait plus toujours de soi. Oui bien évidemment les choses pour lui changeaient, il n'était pas complètement idiot, il le voyait bien quand même. Fallait-il pour autant s'en laisser compter. Il fixait le mur de longs moments. Des mondes en émergeaient plus consistants que celui dans lequel il traînait sa carcasse. Des formes, des êtres pas avares de secrets à partager. Mais des chimères aussi on se lasse. Cela manquait souvent de clarté. "Je te feuillemorte" vitupérait-il contre la pierre humide en la frappant du plat de la main. Le salpêtre s'effritait. Les rêves aussi finissent en poussière.
A Bruegel quality to this one---- I see more and different faces each time I look.
RépondreSupprimerMagnifique image ! Moi je pense à Bosch...
RépondreSupprimerLes natures mortes retombent-elles en poussière, elles aussi?
RépondreSupprimerFort intéressant pour des yeux qui se brouillent puis se débrouillent!
Un beso