- I don't mind, but you've seen my face ?
Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
mercredi 31 mai 2023
Un bon conseil (2)
- I don't mind, but you've seen my face ?
lundi 29 mai 2023
Tout ce que nous possédons
sont déjà venus ici,
que de poètes
ont déjà écrit
sur l’éblouissante annihilation,
face à ces dramatiques profils minéraux,
si proches de la motte originelle de glaise
antérieure à la forme ;
des choses
réduites à rien d’autre qu’un amoncellement,
quasi naturelles ;
des choses placées
à la frontière de la main qui travaille, du vent et de l’eau ;
c’est ici
que retentissent les sifflets du vent,
c’est ici
que résonne l’écho de la voix affolée du vide, du creux, de la fente,
silence nuancé de murmures,
et maintenant
je suis l’un de ceux qui voient clair, moi aussi :
l’informe,
le passé monstrueux,
ce furent les sculpteurs de l’inverse
qui les réduisirent à cela,
les auteurs
du cruel théorème
qui nous condamne au présent
et répète
que nous ne savons rien du tout, que rien ne vaut même la peine,
car notre passé et notre avenir ne sont
que des pas vers l’informe pérennité,
et c’est à grand-peine que nous observons
la réalité dispersée par ici et par là,
dans un autre endroit
où nous sommes encore moins existants :
c’est bien nous
qui sommes des fantômes,
et la solidité
est ce qui se tient là-bas,
parmi ces ruines
qui ne cessent de répéter
que cela
– RIEN DU TOUT –
est tout ce que nous possédons.
(Claudio Willer)
dimanche 28 mai 2023
"Le Futur n'est pas écrit"
jeudi 25 mai 2023
Rue de Nevers
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Un Dimanche à Bagatelle
lundi 8 mai 2023
L'inexplicable roc
dimanche 7 mai 2023
Les petits signaux
Voilà
En même temps que je songeais qu’il faut savoir interpréter les petits signaux que la vie nous fait, deviner le monde, le palper avec sa pensée, je me suis souvenu de tous ces animaux domestiques morts pendant l'enfance, et combien leur perte à chaque fois, m’avait affecté, parce qu'ils étaient les êtres vivants dont je me sentais le plus proche. Et puis par un inexplicable saut sémantique j’ai réalisé que durant sept mois j’ai été le contemporain de Robert Walser, qui trouva la mort en décembre 1956 au cours d'une balade. Il existe deux photos de son corps inerte gisant dans la neige. J'ai déjà eu l'occasion de l'évoquer, lui que Franz Kafka cite avec admiration dans son journal. Le suisse de trois ans son ainé, avait alors déjà publie des poèmes, de courtes pièces de théâtre, et le roman "Les enfants Tanner".
Walser était un grand adepte de la promenade (c'est le titre d'un des ses livres) dans laquelle il trouvait à la fois réconfort et inspiration. Je partage aussi ce goût pour la flânerie, à laquelle, de façon générale, l'art de la photographie doit beaucoup. C'est en 2017, musardant dans cette friche qui s'appelait "Les grands voisins" à l'emplacement de l'ancien hôpital Saint Vincent de Paul, et qui fut quelques temps un endroit un peu festif, que j'avais repéré ce mur, avec un papier collé et une peinture murale.
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vendredi 5 mai 2023
Les quatre saisons
mercredi 3 mai 2023
Ainsi vont les choses
lundi 1 mai 2023
J'aime Paris au mois de Mai
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