Voilà,
l'hiver t'angoisse. Tu te sens plus fragile que jamais, périssable. Est ce à cause de tous ces arbres nus, des jonchées de feuilles mortes, de ce gris uniforme où le jour se noie ? La pâle clarté de la lune émergeant des nuages derrière un lacis de branches te semble un cadeau. Cette maison te fascine. Tu t'es toujours demandé à quoi pouvait ressembler son intérieur. Tu voudrais refaire le chemin inverse. Retrouver ce temps où tu n'étais pas encombré de ce que tu es devenu. Où tu avais encore quelques croyances et de naïves certitudes. Où tu étais encore au printemps de ta vie. Le soir tu écoutais "Songs of love and hate". A présent tu te sens "between the hour and the age". And "the street is the very same". Peut-être es tu simplement en train d'éprouver ce que la langue allemande nomme la Torschlusspanik, la peur qu'il soit trop tard pour faire quelque chose, pour trouver une solution afin de se tirer d'affaire
Schhh... er singt, er singt dich und mich und allen
RépondreSupprimerFragile indeed--- Lovely image.
RépondreSupprimerUna delicada fotografía, ¡tan bella!.
RépondreSupprimerSaludos
Je connais cette peur aussi... Très belle photo !
RépondreSupprimerA great photo and: I've always like the songs of L. Cohen, they accompanish me since decades and often bring me back the feeling of past (younger) times...
RépondreSupprimerThe Moon almost hide himself ;)
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