Le bassin de Takis, Esplanade de la Défense
Voilà
l'aurore.... Il pouvait donc y avoir une aurore encore dans cette ville. Presque oublié que ce fut possible. C'était beau. Comme cela tranchait avec la morne et affligeante sensation que la foule morose entassée à ces heures dans le métropolitain, n'était qu'un bétail humain asservi au salariat. D'un coup, juste à cause de ce jour naissant à la lumière, à cette lumière là au cœur de l'hiver, la réalité semblait tout à fait neuve et changeante. Cela existait et plus jamais ne serait semblable. Voir cela, il était possible de voir cela. Et ainsi se sentir vivant. Au monde. Malgré l'attaché-case et le costume étriqué. (Linked to weekendreflection.)
l'aurore.... Il pouvait donc y avoir une aurore encore dans cette ville. Presque oublié que ce fut possible. C'était beau. Comme cela tranchait avec la morne et affligeante sensation que la foule morose entassée à ces heures dans le métropolitain, n'était qu'un bétail humain asservi au salariat. D'un coup, juste à cause de ce jour naissant à la lumière, à cette lumière là au cœur de l'hiver, la réalité semblait tout à fait neuve et changeante. Cela existait et plus jamais ne serait semblable. Voir cela, il était possible de voir cela. Et ainsi se sentir vivant. Au monde. Malgré l'attaché-case et le costume étriqué. (Linked to weekendreflection.)
C'est "avant" au pire "au début", tout est encore possible ce jour-là; avantage indiscutable de l'aube sur le crépuscule.
RépondreSupprimerMais le voit-on comme ça, le voit-on tout court, quand on coince son sandwich dans l'attaché-case?
en fait c'est beau juste parce qu'il y a une putain de pollution sur cette ville
RépondreSupprimerJ'adore !
RépondreSupprimer"En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux." - Marc Aurèle