jeudi 6 juin 2013

Saut de puce

Hôtel Regina, Alger (2013)

Voilà,
c'était juste un petit saut de puce. Mais hier soir (non c'était déjà ce matin) en rentrant à l'hôtel j'ai cru me souvenir que le Régina était l'endroit où ils avaient passé leur dernière nuit à Alger. J'y étais bien sûr, avec eux, mais je n'en ai pas le souvenir, en tout cas pas de cette nuit-là. Peut-être n'a-t-elle pas vraiment eu lieu. Il y a tant d'hôtel Regina. Y redormir avec cette idée là avait quelque chose d'étrange.. Le mobilier m'évoquait vaguement quelque chose, sans que je ne sois vraiment très sûr. Au matin le chauffeur est venu trop tôt nous chercher. En attendant mon collègue qui avait du mal à se réveiller, j'ai  saisi ces trois hommes soudain happé par l'irruption d'une femme de ménage vidant son seau. je me suis rappelé combien j'avais aimé, lors d'un précédant séjour, Alger au petit matin. En fait ce sont toutes les villes qui sont agréables ou du moins supportables au petit matin. Ou plus exactement, j'aime bien me promener et photographier au petit matin.

Aéroport Houari Boumedienne (2013)

Et puis plus tard, cette photo volée à l'aéroport. Encore un homme sur un banc. J'étais quand même content de rentrer. J'ai tant à faire ici. En pénétrant dans l'appartement je me suis aperçu combien il était négligé. Autrefois je rangeais avant de partir pour me faire le plaisir de retrouver quelque chose d'apaisant à mon retour. Bref c'est une autre histoire. Quoiqu'il en soit je reparlerai de mon saut de puce., il y a d'autres images....

4 commentaires:

  1. Impression d'oisiveté masculine...seulement une impression? Je ne connais pas Alger.
    Ta première photo est si expressive, en mouvement, je la trouve magnifique.
    J'aime aussi les villes "avant que"...
    On attend la suite donc!

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  2. Juste pour m'élever (gentiment) contre Colo ; de la part d'un vieux mâle qui pense n'avoir rien d'oisif, actif, coincé entre deux générations et qui n'a plus personne de la sienne. Cette "impression d'oisiveté" (laissons "masculine", c'est un autre débat) eh bien c'est le temps dont notre temps a honte, c'est le droit, c'est la vie. En tout cas une onde qui me fait du bien à chaque fois ; qui sonne JUSTE.

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  3. Cher Alen, j'analysais la photo bien sûr, aucun jugement! Désolée si j'ai pu laisser penser le contraire.
    Je goûte comme vous ce temps, lent, ici où je vis. (Baléares)

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  4. Enfin si je peux me permettre de rentrer dans la conversations j'ai pu remarquer que les "muristes" ceux qui tiennent les murs là-bas sont plutôt des hommes.

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