Voilà,
il est probable que d'ici quelques mois, nombre de ceux qui ont voté pour Donald Krasnov Trump s'apercevront qu'ils auront été les dindons de la farce et il sera alors bien trop tard pour eux. Pour le moment ils pataugent dans leur propre merde, et bientôt ils n'auront plus que ça à bouffer. Il ne sera plus temps de se lamenter du prix des œufs. Qu'ils aillent se faire d'ores et déjà rissoler le fion en enfer.
Trump restera dans la courte histoire de ce pays, le premier président à avoir été "retourné" par une puissance étrangère, le premier aussi à avoir des velléités expansionnistes délirantes, à déclarer la guerre économique à ses alliés. Trump fait de la politique comme un joueur de golf. Poutine comme un joueur d'échecs. Xi-Jinping comme un joueur de go. Donc si les citoyens des États-Unis ne se ressaisissent pas il ne sont pas près d'avoir le cul sorti des ronces. Leur président leur a bien dit qu'ils n'auront plus jamais besoin de voter. S'ils ne se rendent pas compte qu'ils ont affaire à un dingue, à un fasciste qui est en train de s’attribuer les pleins pouvoirs, ce n’est pourtant pas faute d’avoir été prévenus par celui là même qui aujourd’hui les bafoue.
"Nous devons attaquer honnêtement et agressivement les universités de ce pays. Ces mots ne viennent pas d’un régime ouvertement déclaré comme totalitaire, mais du vice-président américain J.D. Vance. Aux États-Unis, la science et la recherche sont devenues des cibles. Dès l’instant où un régime considère l’université la science ou la recherche comme des ennemis, il bascule dans l’obscurantisme. Comme ses dirigeants sont des tarés, il n’y aura pas de leur part de retour en arrière.
Quand je pense à tous ces blockbusters de merde où l’on voyait un héros presque toujours solitaire délivrer les "USA-et-par-conséquent-le-monde-libre » d’affreux qui voulaient du mal au monde libre, en général des extraterrestres, des communistes, une internationale maffieuse, des cartels de drogues, des terroristes musulmans, et que personne n’est capable de virer ce gang de crapules, on ne peut que constater l'inanité d'une société qui tient "l'entertainment "pour une valeur cardinale.
J'ai lu sur le net cette pertinente réflexion de Olivier Costa à propos de ce qui se passe actuellement aux States et je la partage donc.
Depuis son investiture, les analystes se perdent en conjectures pour comprendre les décisions de Donald Trump. Trois récits dominent.
Certains considèrent que Trump est un populiste un peu confus, qui prend ses décisions au gré de ses humeurs, règle ses comptes avec quiconque lui déplaît, et surestime ses talents de stratège et de négociateur. Il n’y aurait donc aucune rationalité dans ses décisions et déclarations : juste les lubies d’un histrion en roue libre auquel plus personne n’ose tenir tête.
D’autres estiment qu’au-delà de quelques provocations qui font le sel du personnage et détournent l’attention des médias, il y a un plan destiné à libérer les énergies de l’économie américaine, à secouer un État fédéral ankylosé, et à régler les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient. L’action iconoclaste de l’administration Trump fera certes quelques dégâts à court terme, mais le pays en sortira gagnant d’ici quelques mois.
Les derniers considèrent que Trump, ses amis et leurs maîtres à penser sont perdus dans des divagations apocalyptiques libertariennes et asociales, et qu’ils sont décidés à engendrer une zizanie planétaire dans l’attente d’un événement salvateur et mystique dont eux seuls seraient informés.
L’histoire tranchera. Mais les résultats des deux premiers mois de mandat de Donald Trump sont pour le moins étonnants, en remettent en cause tout ce qui faisait des États-Unis la première puissance économique, militaire et culturelle.
En effet, les États-Unis sont en train de se brouiller avec l’ensemble de leurs alliés et passent désormais les plats à leur ennemi de toujours, la Russie. L’Union européenne, le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie sont contraints de réviser leurs alliances commerciales et leurs stratégies de défense. Les pays du sud, privés de l’US Aid et frappés comme ceux du nord de droits de douane arbitraires, sont incités à adhérer au récit du « Sud Global » que la Russie et la Chine promeuvent depuis 20 ans pour contester l’hégémonie de l’Occident, et tout particulièrement celle des Etats-Unis.
"Aux États-Unis, Donald Trump s’en prend à l’État Providence et au système de santé. Ils n’ont jamais été particulièrement généreux et efficaces, mais les restrictions budgétaires vont avoir des effets dévastateurs pour les citoyens les moins aisés et vont rapidement créer de profondes tensions sociales. Les coupes claires opérées par Elon Musk dans les programmes et les administrations fédérales ne feront qu’envenimer les choses.
En faisant la chasse aux immigrés, l’administration Trump va pénaliser des secteurs entiers de l’économie – construction, agriculture, industrie lourde, services… – qui n’offrent pas des salaires acceptables pour des citoyens américains, et bénéficiaient d’un avantage concurrentiel décisif en disposant d’une main d’œuvre docile et bon marché ;
En se ralliant au panache jaune de Donald Trump, les patrons des sociétés américaines les plus innovantes et les plus prospères ont déclenché un mouvement de boycott d’une ampleur inédite. Les 7 milliards de consommateurs non-américains peuvent en effet se passer des produits et services des États-Unis et décider de commercer entre eux. A Washington, la menace a fait sourire, mais les "7 magnifiques", principales entreprises américaines de la Tech, connaissent aujourd'hui un trou d’air boursier, et les commandes de F35 sont remises en question partout dans le monde.
Les Américains, qui sont historiquement les plus gros pollueurs de la planète et ont développé le mode de vie le moins écologique qui soit, ont renoncé à toute ambition en la matière. L’heure est à la dérégulation et à l’exploitation de toutes les énergies fossiles disponibles – aux États-Unis ou ailleurs – sans considération pour l’environnement et le destin du monde.
Les États-Unis sont depuis toujours la patrie des droits individuels et de la liberté de pensée et de parole. Dans ce pays, il était possible de tout dire et de tout écrire – pour le pire, mais aussi pour le meilleur. Cette liberté a en effet nourri la créativité de ses romanciers, philosophes, élus, musiciens, cinéastes, humoristes... Désormais, les leaders américains, champions autoproclamés de la libre expression décomplexée, entendent faire taire tous ceux qui critiquent leurs actions et leurs propos.
Enfin, le gouvernement fédéral s’attaque à ce qui a toujours fait la force des États-Unis : ses universités, qui attirent les cerveaux du monde entier, dominent la recherche internationale et ont nourri le leadership technologique du pays. En faisant de la science un ennemi, en s’en prenant plus largement au savoir et à l’éducation, en faisant de la Bible la mesure de toute chose, Donald Trump sabote ce qui a permis à son pays d’assoir une domination économique insolente.
On peut certes considérer que ce ne sont que quelques coups d’éclat de la part d’un leader qui a soif de revanche sur l’administration Biden et tous ceux qui se sont réjouis de son échec de 2020. Mais les dégâts qu’il provoque pour l’image du pays sont profonds et sans doute durables, car Donald Trump conforte avec méthode les clichés de l’anti-américanisme, qui décrit le pays comme une nation égoïste, vorace, brutale, bigote et irresponsable."
Shared with sunday smiles
Thanks for the giant laugh I got from the picture. As for the unspeakable orange thug-- Our culture and educational system have shown a failure to reach young people for over 50 years. It's bad enough that they don't care what's going on, many are simply unaware of any of it. Thanks for caring, my friend.
RépondreSupprimerTHANKS for linking to SundaySmiles
RépondreSupprimermuch🤍love
Good
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