Voilà,
hier, j'ai assisté à la cinémathèque à la projection du film "Wake in fright" de Ted Kotcheff. Réalisé en 1970, le film raconte l'histoire d'un jeune instituteur qui fait escale dans une petite ville minière avant de
partir en vacances à Sydney. Le soir, il joue son argent et se saoule.
Son séjour se prolonge alors, au beau milieu de l'enfer.
Le film est ainsi présenté dans le programme :"Une des bombes de l’Ozploitation, Wake in Fright
dresse un portrait terrifiant de l’Outback australien, arrière-pays
dominé par une communauté machiste, abreuvée de bière et de sang. Entre
documentaire ethnographique et fiction ahurissante, le film de Ted
Kotcheff – futur réalisateur de Rambo – montre une masculinité
toxique qui trouve son apogée dans une effroyable chasse au kangourou.
Des scènes filmées par des chasseurs professionnels agréés et fortement
alcoolisés. Après des heures d’une traque cruelle, l’équipe du film,
épuisée et au bord du malaise, met fin au massacre, prétextant une panne
technique. Perdu pendant près de quarante ans, miraculeusement retrouvé
dans un laboratoire de Pittsburgh en 2002, Wake in Fright, "le film le plus terrifiant jamais réalisé sur l’Australie", selon
Nick Cave, est devenu un classique underground des années soixante-dix.
Celui qui laissa "sans voix " Martin Scorsese. Une pépite de sueur et
de poussière, à l’origine du cinéma moderne australien.".
C'est en effet un film assez rude et par moment très éprouvant en raison du climat malsain qui parcourt le film. Il inaugure cycle "Ozploitation" qui se déroule jusqu'à fin Juillet, en attendant une rétrospecticve à la rentrée, consacrée à Philipp Noyce, l'auteur de l'effrayant "Calme blanc", que je me souviens avoir vu à sa sortie, au cinéma l'Entrepôt. D'autre part, il a été annoncé une année australienne à Paris dont je me réjouis, mais je ne connais pas encore le détail des manifestations prévues. J'espère de tout cœur qu'une quatrième vague de Covid ne viendra pas contrarier cette perspective. Quoi qu'il en soit, l'Oz café qui jouxte la gare de Denfert-Rochereau a quant à lui réouvert. Et pour ce qui me concerne, je vais regarder à la télévision le premier test match opposant les jeunes rugbymen français aux australiens.
Very interesting--- Oz is a strange place. I found it on line--- not exactly hi def, but watchable. Maybe tomorrow. I was surprised to see that Donald Pleasance is in it.
RépondreSupprimerhe plays an amazing and subtle character
SupprimerThe film sounds horrifying, at least for my taste.
RépondreSupprimerEven though I've never been to the Outback, it appears to still be a very raw place.
Imagine finding an Australian Cafe in Paris :)
...the film does sound harsh, but I love the direction signs. There are fun and quite common here. Thanks for joining the party.
RépondreSupprimerI often smile at the way Australia is imagined by people who haven't been here, it really is quite a civilised country 😉 The movie sounds dreadful Kwarkito. The outback is a mysterious place full of Aboriginal folklore.
RépondreSupprimerFar be it from me to say that Australia is not civilized. But still, this Australian movie from the 70's, I didn't invent it. I just saw it.
SupprimerI've seen "Wake in Fright" and it is now a classic Ozploitation movie from that era. They also remade it into a TV mini-series in 2017.
RépondreSupprimerI've never heard of the film, but I believe filmmakers take certain rights when it comes to their films. I hope the outback isn't scary like that. I just like the signs and the cute kangaroo.
RépondreSupprimerJ'ai lu le roman dont est inspiré le film, "Cinq matins de trop" de Kenneth Cook. Chaleur, manque d'eau, ennui, vices, violences, un roman qui nous entraîne vers le glauque et la dégradation, superbe aussi. Je ne sais si j'ai envie de voir le film, je me suis fait des images mentales en lisant...
RépondreSupprimerBonne journée Kwarkito.
I haven't heard of that movie, i'm going to have to check it out.
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