Voilà,
une de ces photos de cet été 2018 où pour la première fois, je n'avais pas du tout quitté Paris, sans doute par manque d'argent, mais aussi par flemme, parce que finalement je trouvais aussi bien d'être chez moi à ne rien faire en restant au frais dans un appartement aux volets clos, par ces temps de grande chaleur. J'avais visité des musées parisiens (me réjouissant que certains aient l'air conditionné, comme le nouveau musée de l’homme) je m’étais baladé, intra-muros et dans quelques endroits de l'Ile-de-France, j'avais pris beaucoup de photos, oui beaucoup. Pas toujours intéressantes, mais tout m'intriguait. C'est à se moment là qu'ont commencé à se propager de façon insistante dans la presse les premières analyses sur l'Effondrement et que le terme de collapsologie encore relativement confidentiel s’est plus largement répandu. Cet été là, fut celui la tardive prise de conscience par les médias des perturbations climatiques en cours et de toutes ses implications, à moins que ce soit précisément à ce moment là qu'ils ont réalisé que cela pouvait faire vendre. Je me souviens de cette carte des températures début Août 2018.
Pourtant l'hiver précédent les températures en Arctique avaient été de
30° supérieures aux normales saisonnières et l'été austral lui aussi particulièrement chaud (faiblement en comparaison de celui de 2018-2019), sans qu'on en fit pour autant
les gros titres. Non, je crois qu'à l'époque on parlait en France, surtout des querelles autour de l'héritage de Johnny Hallyday, et du mercato concernant Neymar. Bref, j'ai pensé à l'avenir de ce jeune homme qui semblait si absorbé dans son observation. je crois qu'il était étranger, américain, mais je n'en suis pas certain. Deux ans plus tard, on ne peut pas dire que les choses se soient particulièrement arrangées sur le plan climatique. Cette année en Juin, il a fait 38°C en Sibérie. pourtant c'est autre chose qui préoccupe le monde. La récession liée au covid, la pandémie qui n'en finit pas, les migrants qui continuent de s'échouer au sud de l'Europe. Tout semble si précaire. Sans lendemain et l'avenir si imprévisible. Cette année je vais de-ci de-là. J'ai l'impression de faire ma tournée d'adieux. Il n'y en aura pas pour tout le monde.
On sait ce qu'il en est des tournées d'adieux, elles s'éternisent, se renouvellent, pour le plaisir d'y goûter encore.
RépondreSupprimerI think Christine has a point.
RépondreSupprimer:-)
SupprimerNous venons justement de regarder une série de courts épisodes, française, "Effondrement". L'Homme est loin d'y être dignifié quand manquent les vivres, l'essence...!
RépondreSupprimerÀ bientôt donc puis que tu pars:-))
Un besito