Voilà
parfois dans mes narines ou dans mon cerveau, la rémanence d'un parfum d'encens, jasmin ou patchouli, effluves que l'on pouvait sentir dans certaines boutiques du quartier latin, au milieu des années soixante-dix. Cela m'arrive dans le métro sans que je comprenne pourquoi, comme si tout à coup un espace-temps plus ou moins adjacent faisait irruption dans mon présent qui n'en ai jamais tout à fait un puisque je suis souvent ailleurs, songeur en un moment différent, porté par le cours de mes pensées qui tumultent se rencontrent se multiplient se traversent se repoussent comme des particules affolées dans un champs de force. (linked with weekend reflections)
parfois dans mes narines ou dans mon cerveau, la rémanence d'un parfum d'encens, jasmin ou patchouli, effluves que l'on pouvait sentir dans certaines boutiques du quartier latin, au milieu des années soixante-dix. Cela m'arrive dans le métro sans que je comprenne pourquoi, comme si tout à coup un espace-temps plus ou moins adjacent faisait irruption dans mon présent qui n'en ai jamais tout à fait un puisque je suis souvent ailleurs, songeur en un moment différent, porté par le cours de mes pensées qui tumultent se rencontrent se multiplient se traversent se repoussent comme des particules affolées dans un champs de force. (linked with weekend reflections)
Fragrances are the closest we can come to our memories, I think. I'm not sure I said it well, but you clearly know what I mean.
RépondreSupprimerMême sans parfum, ta photo m’enchante.
RépondreSupprimerune image parfumée.
RépondreSupprimerUn saisissement dans l'inattendu, j'aime !
RépondreSupprimervery interesting and complex reflection!
RépondreSupprimerEstupenda fotografía como la memoria de las
RépondreSupprimersensaciones.
Maestro en sus textos.
Un abrazo.
J'aime l'idée d'un espace-temps adjacent auquel permet d'accéder la rémanence d'un parfum. Et cette photo troublante.
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