Voilà,
Quelques heures après que notre président vêtu d'un jean et d'une veste de cuir ait accompagné une maraude nocturne dans les rues de Paris, pour aller à la rencontre des sans-abri, une femme a publié le 26 février ce message sur un réseau social de couleur bleue. Après vérification il me semble suffisamment pertinent et digne d'être relayé : "Juste avant son élection, Macron est venu dans le centre d'hébergement dans lequel je travaille en tant qu'éducatrice. Il a promis du soutien juridique et des solutions rapides d'hébergement, à celles et ceux qu'il croisait. Les hébergés y ont sincèrement cru, bien sûr.
Deux ans plus tard, lui et son gouvernement décident de la suppression de 57 millions d'euros des budgets des CHRS (Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale). Nous avons perdu des postes de salariés, vu s'accroître notre charge de travail et constaté logiquement une perte de qualité dans l'accueil des publics en difficultés.
Et au delà de nos murs, les contrôles des chômeurs, des sans papiers, des allocataires ont été renforcés. La pression sur ceux qui subissent la misère ne cesse d'augmenter chaque jour.
La démagogie du pouvoir est abjecte.
Enfiler un jean et une veste en cuir ne suffira pas à arrêter les mort.e.s des rues.
Nombreux sont celles et ceux qui dorment dehors, enfants, jeunes, femmes enceintes, handicapés psychiques. Hiver comme été, la rue tue. L'hébergement est insuffisant. Trop peu de logements sociaux. Sans parler des logements vides
La responsabilité n'est pas à celles et ceux qui subissent la misère et la précarité. Elle incombe seulement à l'Etat, qui détruit aujourd'hui méthodiquement toute solidarité et protection sociale" (Marieau Palacio)
It's here too. I've never seen anything like it in our area before. Very sad.
RépondreSupprimersad but true... ew
RépondreSupprimerSuch a sad sight Kwarkito.. if only politicians lived up to their promises ✨
RépondreSupprimerTragédies humaine, partout.
RépondreSupprimerJe suis frappée par les attentes qu'ont les citoyens de leur Président en personne. Il me semble qu'ailleurs ce sont les responsables des régions, ici des "comunidades autonomas" qui s'occupent, avec plus ou moins de succès, des problèmes de logement, de pauvreté.
je n'ai toujours pas compris comment on gère les budgets dans ce pays !
RépondreSupprimerce que je sais c'est que la situation des sans abri ne change pas...
et c'est bien triste dans ce monde pourri par l'appât du gain !
Comme dit mon pharmacien, le monde devient chaque jour davantage complexe et le QI des nanas et des mecs ne cesse de diminuer. Comme tous les humanos, les politiques n'échappent pas à cette tendance lourde. La prochaine présidente de la république n'y échappera pas. Et comme nous les homo pas trop sapiens ne valons pas mieux, il n'y a guère d'espoir de sortir les SDF de la rue. Au point que je n'écarte pas l'hypothèse de finir moi-même sur le pavé. Des pavés sous lesquels ne nous attend pas la plage. Pessimisme ? Non, lucidité.
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