Voilà,
j'étais songe et matière, nuage et rivière, un cristal dans son ambre préservé, le promeneur sur la grève cheminant paisible aux premières lueurs. Mais j'étais aussi la pierre impassible sur le bord du chemin, le chant de la mésange, le bruissement du vent dans les hauts peupliers. Sans inquiétude, sans mesure ni limite, abandonné au doux vertige d'une étreinte bienveillante, flottant dans un énigmatique félicité, je passais de l'enchantement au mystère. Entre paupière et regard, émergeaient des formes changeantes. Et dans la chambre des murmures, la nuit docile faisait un grand remous de saisons mêlées.
Très beau, merci.
RépondreSupprimerLe rossignol commence à chanter au creux de la nuit, le vent porte les notes à travers les feuilles des arbres, de ma chambre, j'écoute, les yeux mi clos.
Merci beaucoup....
SupprimerCela me trouble et m'apaise tout à la fois. Merci.
RépondreSupprimerVery nice---
RépondreSupprimerPour une fois que je me tais, merci kwarkito.
RépondreSupprimercomme c'est beau ! je me tais et je relis...
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