jeudi 2 août 2012

la parenthèse enchantée

Tutto imane.. una foto sulla spiaggia
Voilà
je montre une autre photo de ma fille. La photo dont je parle ne peux pas la mettre en ligne puisque son visage apparait dessus, et je ne souhaite pas qu'il soit soit exposé à des regards inconnus. Mais c'est précisément à cause de cela, de ce visage régulièrement contemplé depuis quelque jours que j'évoque cette photo. Sa photo. Car non seulement elle en a eu l'initiative mais elle l'a aussi réalisée, décidant du cadre et de l'utilisation du flash en plein jour. Voilà comment cela s'est passé. Elle a pris dans le sac de plage ce petit appareil que j'avais acheté début 2010 afin de ne pas m'encombrer en voyage. Sur le transat elle en a exploré le menu et découvert comment fonctionnait le retardateur que je n'utilise jamais. Elle a demandé si elle pouvait faire une photo oui bien sûr. Elle a posé l'appareil sur la tablette du support de parasol, m'expliquant où je devais me tenir et de quel côté elle viendrait se placer. On en a claqué deux comme ça. Dessus elle est radieuse, solaire son bras passé autour de mon cou. Quant à moi j'ai l'air beaucoup plus jeune que tout à l'heure où je me suis vu dans le miroir de la salle de bains. Peut-être cette maison me vieillit-elle. Mais revenons à la photo. Son sourire illumine tout. Elle regarde franchement l'objectif, toute entière offerte à ce bref instant. On est là contents d'être ensemble sur cette plage où une sono diffuse les tubes du moment c'est peut-être le joyeux "Balda boa" de Gustavo Lima ou "in Aria" rappé par Gué Pequeno ou Biagio Antoniacci chantant "Non vivo più senza te". Elle y est très belle, très intense. L'image de la vie même. C'est pour cela qu'il faut que j'y revienne souvent ces jours-ci. Elle me raconte que ma présence au monde rend au moins quelqu'un heureux et que cela lui donne un sens. J'écris cela de nouveau seul. Et je n'ai pas envie d'être comme cela, ni d'être ici à ce moment précis, mais avec elle encore sur la plage italienne.


E da qui

3 commentaires:

  1. Â faute d'image, laissons l'imaginaire fonctionner, aidé de votre description et de la musique qui l'accompagne.
    Ça fonctionne.
    Saluts

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  2. Merci beaucoup que tous les deux ici vous vous soyez rendus heureux. Et que vous le disiez avec la langue magnifique qui vous appartient et que vous nous livrez.

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