Voilà
Des hommes sur des bancs solitaires, j'en ai photographiés beaucoup, dans la rue souvent, dans les jardins publics parfois. De loin, réduits à l'état de silhouettes pour la plupart. Sans doute suis-je incapable d'y voir autre chose que les figures de la fatigue de l'accablement ou de l'abandon. Je crois que la première fois que j'ai entendu dire que quelqu'un avait été mis "au ban de la société", c'est cette image qui m'est venue à l'esprit, et depuis je n'ai jamais pu m'en déprendre. Je ne sais pas pourquoi je pense à ça. Peut-être parce que c'est le premier jour de l'automne.
(première publication 16 novembre 2011)
le désespoir est assis sur un banc... ( http://acunix.wheatonma.edu/kanderso/poetry/desespoirestassis.mp3 )
RépondreSupprimerje ne connais hélas pas l'œuvre de Franck Vernaille :o( un petit peu plus l'Escaut de Verhaeren (http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/mile_verhaeren/l_escaut.html). Belle journée à toi.
G.
A veces es neceario unos momentos de soledad, pero no es bueno, que todo los días del año esté en continua soledad.
RépondreSupprimerQue tengas un buen día.
What a sentimental image
RépondreSupprimerBeautiful.
RépondreSupprimerOften I see men or women on the park benches at our neighborhood park, but they don’t seem so isolated. Maybe because we are a small town, maybe 10% the population of Paris. So not alone in the same way. You are inspiring me — maybe I’ll take some photos of our park benches.
RépondreSupprimerbest… mae at maefood.blogspot.com
Lovely image of solitude and the softness of nature.
RépondreSupprimerI really love this-- for the subject and for your treatment!
RépondreSupprimerAutumn and depression seem to go hand in hand. This represents it very nicely. Fine photo.
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