Voilà
eh bien les mots manquent, c'est comme ça. Ou alors ils affluent en désordre, par bribes. A moins que ça ne soit la pensée oui la pensée qui n'accède plus aux mots, qui n'en trouve plus le chemin. Enfin toujours est il que les récits résistent et que les histoires ne veulent pas advenir, ne peuvent se construire. D'ailleurs je ne rêve même plus. Autrefois mes nuits étaient fertiles pourtant. Ça serait bien une histoire raconter une histoire... Même sèche, plutôt sèche, de peu de mots. Une histoire qui surgirait de ce dessin. C'est un vieux dessin il a été fait il y a cinq ans parmi d'autres dans une sorte d'urgence rageuse. C'était à la campagne. Chez l'Imbécile, sur le pas de sa porte. Il faisait très beau. J'ai pris des photos des photos je me souviens, parce que malgré le beau temps il y avait quelque chose d'un peu triste, ennuyeux. Le paysage sans doute. Il y en a comme ça, des paysages, avec de l'espace, de l'horizon, mais on a quand même l'impression qu'on ne peut pas en sortir, que c'est sans issue. Alors on s'accroche à un relief, une lumière sur un pan de mur d'une grange abandonnée. Enfin, c'est ce que je fais dans ces cas là. Je parle d'une ou plusieurs photos que je ne montre pas. C'est le dessin que je montre, qu'est ce qu'il a ce dessin ?
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