Voilà,
Ça me revient
les chewing-gum "Hollywood" à la cannelle l'été 1968, qu'on pouvait trouver au bar-tabac (là où j'ai goûté mon premier coca-cola) des parents de Gélinet, un gars de ma classe. C'est lui qui en avait apporté à l'école. Je me souviens aussi des chewing-gum "Chiclets" et des "wrigley's"
Ça me revient
l'année scolaire, lorsque j'étais à l'école communale de Biscarrosse, finissait aux alentours du 14 juillet. Mais à partir du premier juillet avec Mr Despons, ou Mr Peyreigne, la classe se transformait en une sorte de garderie. On rangeait la salle de classe, on fabriquait des planeurs en balza, on regardait le tour de France à la télévision. Je ne pouvais imaginer alors que ces souvenirs seraient, plus tard, une image du bonheur, et qu'ils me hanteraient jusqu'à la fin de mes jours
Ça me revient,
cette polka jouée à la flûte, générique d'histoires sans paroles, une émission qui diffusait dans les années soixante des films muets de Charlot, Max Senett, Harold Lloyd, et qui passait le dimanche en début de soirée
Ça me revient
"les parisiennes" de Kiraz que je regardais distraitement dans les "Paris-Match feuilletés dans les salles d'attente de médecin ou de dentiste au cours des années soixante dix. je considérais cela comme de l'humour petit-bourgeois. Aujourd'hui ce graphisme ne me semble finalement pas si inintéressant que je le pensais alors.
Ça me revient
que Dave Brubeck et Oscar Niemeier sont morts le même jour et que j'avais fait un post à ce sujet
Ça me revient
il existait en Italie dans les années 70 un mouvement de contestation qui se nommait "les indiens métropolitains" dont les membres s'enduisaient le visage de peintures multicolores. Agnès, trouvait ça très amusant comme dénomination. Ils avaient même un cri de guerre pour clore leurs discours : " Scemi, scemi ! " (c'est-à-dire : idiots, deux fois). Ils usaient de dérision de second degré et de slogans
ironiques, tels que : " Le pouvoir aux patrons ! "
ou " L'école de masse est une injustice, nous voulons la sélection ! ".
Ça me revient
pour mes vingt ans Agnès m'avait offert l'album de Yes "Close to the Edge". A l'époque j'aimais bien aussi les illustrations de leurs disques faites par Roger Dean.
Ça me revient
l'apparition des berlingots de lait à la fin des années soixante
Ça me revient
les montres kelton étanches
(on m'en offrit une, comme ce fut le cas pour la plupart de mes
copains lors de ma communion solennelle). Le slogan de la publicité était "vous vous changez changez de kelton" mais je crois que j'en ai déjà parlé
la première personne qui m'a parlé du film "Un jour sans fin" s'appelait Nathalie Adam. Je me souviens aussi que ce film a beaucoup été évoqué durant la pandémie
Ça me revient
Agnès, lorsque je l'ai connue, avait dans sa chambre le disque de Stomu Yamash'ta intitulé "Red Buddha" avec sa pochette rouge. Il me semble que c'était la bande originale d'un spectacle qu'elle avait, avec ses parents, vu à l'Espace Cardin et dont elle me parlait alors avec enthousiasme. Je l'ai réécouté il y a peu sur you tube
Ça me revient
c'est Pierre-Alain Chapuis, lorsque nous étions en tournée à Madrid, qui m'a fait découvrir l'orchiata dans un grand parc où, en compagnie d'Agnès nous avons pris un verre ensemble.
Ça me revient
à la fin des années soixante ou peut-être au début des années soixante-dix un groupe de rock hollandais appelé Ekseption avait fait un hit avec une adaptation à l’orgue Hammond de la cinquième de Beethoven
Catherine la femme d’Enzo Cormann était une fan inconditionnelle de la chanteuse Sade
Ça me revient
le massif du Tanneron : lorsque, début Août 1973 nous étions, allés chercher Agnès à l'aéroport de Nice avec Dominique, nous avions aperçu cette colline ainsi nommée et Dominique m'avait raconté l'histoire de Martin Gray.
Sa propriété, sise-là, avait été dévastée par un incendie où toute sa
famille trouva la mort. A la suite à cet événement il avait écrit un
livre intitulé "Au nom de tous les miens"Ça me revient,
il y avait dans les années soixante-dix, rue Vavin, un traiteur russe qui s'appelait "Chez Dominique"
Ça me revient,
un jour pluvieux de cet hiver devant le Palais de Chaillot, j'avais vaguement associé la place de Trocadéro à un livre de Patrick Modiano, mais je ne sais plus lequel.
shared with the weekend in black and white
J'ai toujours Close to the edge, vinyl, trop rayé pour etre écouté, mais que je ne jetterai jamais. Ca et le piano dans la neige de Super Clochard
RépondreSupprimerAmazing and rather disturbing image! (I always enjoyed "Yes")
RépondreSupprimer...a dramatic image and an interesting look back.
RépondreSupprimerLes Parisiennes de Kiraz, voilà un souvenir en commun. Mais beauocup d'autres de tes souvenirs m'échappent.
RépondreSupprimerI have times to remember. They pop into my head like that.
RépondreSupprimerPhoto opens up room for various, diverse interpretations.
RépondreSupprimerPowerful graphic, memories some times get as entangled, but I remember Chiclets, they were great!
RépondreSupprimerI always assume that all those products (like varieties of gum and also movies) still exist but I just don't pay attention to them. Like Chiclets gum -- you could right now buy large quantities on amazon.com which I just checked. I haven't thought about it in years but why shouldn't it exist. Similarly, all my other memories seem real, just put away, and I figure they could happen again. But that's not exactly the case.
RépondreSupprimerbest... mae at maefood.blogspot.com
Amazing click
RépondreSupprimerDe ja vu! Beautiful image conjured!
RépondreSupprimerwow, that´s a busy shot :)
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