ESTRAGON
toutes les voix sont mortes
VLADIMIR
Ça fait un bruit d'ailes
ESTRAGON
De feuilles
VLADIMIR
De sable
De feuilles
Silence
VLADIMIR
Elles parlent toutes en même temps
ESTRAGON
chacune à part soi
VLADIMIR
Plutôt elles chuchotent
Elles murmurent
VLADIMIR
Elles bruissent
ESTRAGON
Elles murmurent
VLADIMIR
Que disent elles ?
Elles parlent de leur vie
VLADIMIR
il ne leur suffit pas d'avoir vécu
ESTRAGON
il faut qu'elles en parlent
VLADIMIR
Il ne leur suffit pas d'être mortes
Ce n'est pas assez
VLADIMIR
Ça fait comme un bruit de plumes
De feuilles
VLADIMIR
De cendres
ESTRAGON
De feuilles
Samuel Beckett in "En
attendant Godot"
linked with my sunday best
Merci.
RépondreSupprimerInépuisable.
RépondreSupprimer...leaves are rustling here!
RépondreSupprimerMakes as much sense as anything these days-- actually more. The fellow on the left reminds me of the tin man. Which reminds me-- I was working for CBS in San Francisco when Nixon resigned. The first record we played after his speech started with these words..."Oz never did give nuthin to the tin man" At the time, that seemed appropriate. Feathers, leaves, ashes...
RépondreSupprimerThank you for taking part in the "My Sunday Best" meme.
RépondreSupprimerah oui, our old friends estragon and vladimir, we are never tired of them, and every time i come across them, their old words tell me new things...
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