Voilà,
ces reflets urbains et nocturnes dans la vitre du bus me ravissent. Je veux dire par là qu'ils m'emportent autant qu'ils me séduisent. Ils offrent un peu de poésie à la confusion du monde et aux désordres de la pensée. Dans ces superpositions fugitives glissant à la surface du verre, toutes choses — visages incertains ou enseignes lumineuses — s'égalisent et se renvoient les unes aux autres dans les dédales d'une réalité fantôme qui ne cesse de se dérober.
En outre, toutes ces apparitions disparaissantes, témoignent aussi d'un bref moment de l'humanité circonscrit à quelques régions du monde, où l'on s'est efforcé de conjurer la peur de la nuit par une débauche de lumière artificielles, d'éclairages, de néons... C'est dans la clémente parenthèse de cet espace-temps relativement préservé de la barbarie qu'il m'aura été donné de vivre et c'est tout de même une chance.
Certains, prédisant un vraisemblable effondrement de cette civilisation, augurent que cela ne saurait durer et que d'ici quelques décennies nous en serons de nouveau réduits à devoir affronter nos peurs ancestrales. Quoi qu'il en soit, la surprise toujours renouvelée de ces visions, de ces plans juxtaposés, de ces d de motifs, où bien des mystères semblent pour toujours cachés, continue d'étonner l'enfant qui a préservé sa demeure dans un corps qui certes n'est plus aussi alerte qu'autrefois, mais s'efforce encore, autant que faire se peut, de penser "à sauts et à gambades".(shared with weekend reflections)
En outre, toutes ces apparitions disparaissantes, témoignent aussi d'un bref moment de l'humanité circonscrit à quelques régions du monde, où l'on s'est efforcé de conjurer la peur de la nuit par une débauche de lumière artificielles, d'éclairages, de néons... C'est dans la clémente parenthèse de cet espace-temps relativement préservé de la barbarie qu'il m'aura été donné de vivre et c'est tout de même une chance.
Certains, prédisant un vraisemblable effondrement de cette civilisation, augurent que cela ne saurait durer et que d'ici quelques décennies nous en serons de nouveau réduits à devoir affronter nos peurs ancestrales. Quoi qu'il en soit, la surprise toujours renouvelée de ces visions, de ces plans juxtaposés, de ces d de motifs, où bien des mystères semblent pour toujours cachés, continue d'étonner l'enfant qui a préservé sa demeure dans un corps qui certes n'est plus aussi alerte qu'autrefois, mais s'efforce encore, autant que faire se peut, de penser "à sauts et à gambades".(shared with weekend reflections)
The boy's face is perfect!
RépondreSupprimerreally nice picture,and the text too! ew
RépondreSupprimerGreat dreamy night reflection, one can only take at night!
RépondreSupprimerJ'adore ce style de photo, et celle-ci est tres réussie !
RépondreSupprimerI love this kind of image Kwarkito, we must enjoy things while we can ✨
RépondreSupprimerBus et trains, tramways; j'aime énormément ces visions lumineuses comme celles de ta photo.
RépondreSupprimerVisages au passages...des passants.
images abstraites et fugitives en couleurs et lumières !
RépondreSupprimerc'est vraiment beau et vivant