Voilà
hier c'était pleins feux dans la salle et sur la scène du théâtre de la Bastille. La représentation quoique un peu potache mais assurée par de talentueux interprètes, rayonnait de joie et de vitalité. Un beau cadeau de fin de saison. Mais ce qui a le plus retenu mon attention, depuis cet inconfortable banc où j'avais trouvé place, fut tout de même, à l'extrémité d'une mèche de ses cheveux, l'incessant et fascinant mouvement des doigts de la main gauche de ma senestre voisine. Il paraît que cette activité porte le nom enchanteur de tricotilomanie. J'ai ainsi, tout en écoutant les vers de "Bénénice", passé une bonne partie de la soirée à me laisser happer par ce spectacle quasi chorégraphique et finalement assez varié dans sa répétition. J'y ai pris un grand plaisir, assouvissant ainsi ma pulsion scopique, et même ressenti un certain transport - comme on dit chez Racine - car il est notoire que le voyeur est aussi une sorte de voyageur, un voyageur sans âge ah ah je l'aime beaucoup celle là. Je n'ai donc pas résisté à la tentation d'un petit shoot discret avec le smartphone qui est à la photo ce que le carnet de croquis est à la toile. Et j'ai pensé que décidément oui, le pleins feux au spectacle avait du bon.
hier c'était pleins feux dans la salle et sur la scène du théâtre de la Bastille. La représentation quoique un peu potache mais assurée par de talentueux interprètes, rayonnait de joie et de vitalité. Un beau cadeau de fin de saison. Mais ce qui a le plus retenu mon attention, depuis cet inconfortable banc où j'avais trouvé place, fut tout de même, à l'extrémité d'une mèche de ses cheveux, l'incessant et fascinant mouvement des doigts de la main gauche de ma senestre voisine. Il paraît que cette activité porte le nom enchanteur de tricotilomanie. J'ai ainsi, tout en écoutant les vers de "Bénénice", passé une bonne partie de la soirée à me laisser happer par ce spectacle quasi chorégraphique et finalement assez varié dans sa répétition. J'y ai pris un grand plaisir, assouvissant ainsi ma pulsion scopique, et même ressenti un certain transport - comme on dit chez Racine - car il est notoire que le voyeur est aussi une sorte de voyageur, un voyageur sans âge ah ah je l'aime beaucoup celle là. Je n'ai donc pas résisté à la tentation d'un petit shoot discret avec le smartphone qui est à la photo ce que le carnet de croquis est à la toile. Et j'ai pensé que décidément oui, le pleins feux au spectacle avait du bon.
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