jeudi 19 juin 2025

Clocher


Voilà, 
c'est le clocher de la chapelle de la congrégation des Sœurs-de Saint-Joseph-de-Cluny, tel qu'on peut l'apercevoir depuis la rue du Faubourg Saint Jacques. Cette congrégation selon wikipedia est une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical. Fondée par Anne-Marie Javouhey (1779-1851) le à Chalon-sur-Saône, où Fabien-Sébastien Imberties, évêque d’Autun, reçoit les vœux d’Anne, de ses trois sœurs et de cinq compagnes elle a pour but l'éducation des enfants. Elle place la chapelle sous le vocable de saint Joseph, qui devient aussi le patron de la congrégation. En 1812, les sœurs transfèrent la maison-mère à l'ancien couvent des Récollets de Cluny, ce qui donne le nom de Saint Joseph de Cluny. Elles ouvrent des maisons d’enseignement en province et à Paris, où sont appréciées leurs méthodes pédagogiques, à un tel point que le vicomte Lainé, ministre de Louis XVIII, leur confie l’enseignement des enfants dans les colonies françaises. En 1818, quelques sœurs ouvrent deux écoles dans l’île de La Réunion. L’année suivante, la congrégation prend en charge l’hospice de Saint-Louis du Sénégal. En 1828, encouragée par le gouvernement, elles ouvrent une colonie à Mana en Guyane puis vers 1840 fondent l'externat Saint-Joseph-de-Cluny à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Elles œuvrent au milieu des esclaves noirs libres. En 1835, Lamartine, dans son rapport sur l’abolition de l’esclavage, souligne le succès de leurs œuvres d’émancipation des esclaves. La maison-mère est transférée de Cluny à Paris en 1854, aujourd'hui 21, rue Méchain où se trouvent la chapelle Saint-Joseph-de-Cluny qui conserve les reliques de mère Javouhey. Je suis un mécréant mais je ne peux m'empêcher une certaines admiration pour les sœurs et les frères qui vivent ainsi en communauté. Peut-être que j'envie aussi leur capacité de croire. Mais bon, pour ma part, ayant longtemps été enfant unique, je me suis très vite lassé des amis imaginaires.
Pour passer à sujet plus léger, comme avait coutume de dire un certain Samuel, je retourne à Avignon cet été avec la même vieille bonne pièce de Laurent Gaudé au merveilleux théâtre du Girasole dont l'accueil est si généreux et si professionnel.
 
 

 
Si certains de mes lecteurs passent par là, ce sera une bonne occasion de faire connaissance et de prendre un verre (j'y ai pensé mais j'évite le jeu de mots). Il faut en profiter, c'est peut-être le dernier festival d'Avignon avant la guerre mondiale, ça serait trop con de rater une si belle occasion.

11 commentaires:

  1. Bonita torre, también me gusta parte de la fachada que he podido ver. Bien ocultada por esos árboles que nos impide ver del todo esa maravilla.
    Saludos.

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  2. Beautiful sky above beautiful architecture.

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  3. Nice sky and a glimpse of an interesting building.

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  4. I would love to have a drink with you in Avignon but alas, won't be coming past. My god parents lived near there (Menerbes & then Fontaine de Vauclause, so I visited that area a bit in the 90s and early 2000s.). What do you do in the theatre? Are you an actor? I thought director for some reason. I don't know why. But I know realise I don't know what name I'm looking for on the poster....ha! #GaleriaHimmelsblick

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  5. I'm glad to see you have top billing! Chateaunuef du Kwarkito.

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  6. Your photograph is stunning! The color of the sky is perfection. Thank you for linking up.

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  7. Lovely. Because of Skywatch, I look at clouds more.

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