Voilà
c'était un temps d'heures vides et vagabondes, les terreurs s’épanouissaient dans des tours obscures. En songe tu adorais la pierre sèche et le bois silencieux. Échoués sur un rivage stérile des lambeaux de ciel séchaient là éparpillés comme des fougères fossiles. Nulle terre pour t'appeler ou te retenir. Nul endroit où tes rêves auraient pu faire souche. Éphémères, incertaines, sans récit ni paroles, des visions surgissaient entre deux brumes, traçant un chemin sans bord dans le murmure du ressac.
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