Voilà,
j'ai pris cette photo samedi soir dans ce quartier pourri que je déteste qui est le boulevard de la Chapelle dans le 18 ème arrondissement non loin de la station de métro Stalingrad. Surplombant un jardin partagé urbain aménagé de façon provisoire et sans doute pour égayer l'endroit, une fresque a été commandée à l'artiste Lazoo. Né à Paris en 1969 Lazoo a débuté sa production picturale en 1986. L’artiste a pour sources d’inspiration principales l’univers de la bande dessinée et de la musique. Il utilise des pochoirs pour recouvrir les murs, avant de se tourner vers d’autres techniques : bombe, pinceau et marqueurs sur toile. Cofondateur des rencontres internationales Kosmopolite, Lazoo a exposé en Allemagne, au Japon, en Indonésie, aux Etats-Unis ou encore en Afrique du Sud. (linked with Monday murals)
great!!! ew
RépondreSupprimerMore and more, it seems that murals are being used to improve the look of many sorts of neighborhoods, and artists that started as pariahs are now invited to provide what was once viewed as nuisance graffiti. I recently read an article about a coherent project to mural-ize Tel Aviv.
RépondreSupprimerbest... mae at maefood.blogspot.com
Tres Bon! Bonjour
RépondreSupprimerI never expected a métro Stalingrad in Paris... but beautiful mural.
RépondreSupprimer...color on a grand scale.
RépondreSupprimerHuge and colourful! Thanks for contributing Kwarkito.
RépondreSupprimerA real wow mural.
RépondreSupprimerJ'ai habité le bas de la rue de l'Aqueduc pendant 2 ou 3 ans, Stalingrad était ma station de métro. Je prenais la ligne qui m'emmenait directement au boulot dans les beaux quartiers, un boulot où un misérable individu (moi) avait en charge de chouchouter toutes sortes de célébrités (de la tv, de la chanson, du cinéma et du théâtre, de la politique...). Parmi eux, je me souviens d'un Américain venu me demander un service au lendemain de l'élection de Reagan. "C'est l'un des plus beaux jours de ma vie", m'avait-il dit, "je vais me faire des millions de dollars !". On connaît la suite, le triomphe quasi mondial du néo-libéralisme. Et je suis toujours aussi misérable.
RépondreSupprimerA l'époque, cette magnifique fresque n'existait pas. Et, malgré tout, j'aimais ce quartier. Pas très loin en allant vers l'ouest, il y avait par exemple les Bouffes du Nord et son emblématique metteur en scène.