Voilà,
je continue avec ces compositions abstraites qui échappent à l'anecdote. Les fabriquer me soulage le temps de leur conception. Je ne pense à rien d'autre qu'aux problèmes techniques qu'elles soulèvent. Je souhaite seulement que s'en dégage une impression de douceur.
Se remettre au travail. Ne pas sombrer, même si écrire devient parfois douloureux, et pénible la tenue de ce blog. Malgré tout, il me relie — peut-être de façon bien illusoire — encore au monde extérieur. Même si les actes semblent dépourvus de sens, et que mon corps éreinté par le chagrin et l'inquiétude suscitée par l'épreuve que ma fille traverse, paraît se déglinguer.
Se réjouir aussi de découvrir et d'entendre à l’émission du matin sur France musique Amitai et Pene Paiti deux frères Samoans, chanteurs d’opéra et ténors l'un et l'autre. L’un d’eux ne cesse de rire quand il parle
respirant une joie insolite. Ils racontent que dans leur jeunesse, ils ont accédé à la
musique classique au Pays de Galles où ils ont étudié, en intégrant la chorale du collège
car c’était la condition nécessaire pour faire partie de l’équipe de rugby de l'établissement. Dans leur famille néanmoins on chantait
beaucoup, disent-ils.
Les entendre atténue sans pour autant le dissiper le malaise du rêve qui a précédé, où il est question de ma vieille moto que je possédais lorsque Constance est née et que je chevauchais à nouveau en sa compagnie et celle de sa mère, à la façon de ces familles pakistanaises que j'ai aperçues autrefois.
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Je repense à cette journée d'hier, où malgré la pluie parfois, et le vent, ma fille et moi avons marché dans le quartier, parce qu'elle en avait très envie, besoin sans doute. Nous en avons profité pour faire un saut au musée Bourdelle, dont elle ne se souvenait pas, bien que nous l'ayons visité ensemble lorsqu'elle était petite. Elle m'a fait part de son indécision et de ses soucis pour choisir sa filière pour sa dernière année d'école d'ingénieur, l'année prochaine, me demandant quelques conseils.
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Sinon en voyant la publication de Muriel Modely, sur facebook, il est question d’un poète Gorguine Valourgeorgis qu'elle est en train de lire. Elle a photographié des pages. Sur l'une est écrit :
"dans la nuit noire un couloir ouvre la peau de la mer pour en extraire des organes la cicatrice sera interne". Je décide de me livrer à la même expérience que l'année dernière sensiblement à la même époque, en promptant le poème afin d'obtenir une image générée artificiellement. J'obtiens ces deux résultats.
Je n'ai fait aucune autre proposition que le poème. je n'ai pas défini de choix esthétique, et ne me suis livré à aucune retouche. Évidemment on bascule dans un graphisme "heroïc fantasy" qui est dominant sur la toile.
Mais on peut constater que les progrès en un an sont considérables.
Et l'air de rien voilà presque une matinée de passée.
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The beautiful composition. Palpable beauty
RépondreSupprimerThe first image suggests a couple embracing in the throes of passion. I doubt that was what you had in mind. Your words are beautiful, even in pain.
RépondreSupprimerI'm very late commenting today... I'm amazed at how quickly the days fly by again in the new year.
RépondreSupprimerYour post is a feast for the eyes in many ways. A very welcome change when I look out of the window here at how rainy and dreary it is here. Well... it's January, it's winter time. It's supposed to get really cold in the next few days (-10 C°) and it's supposed to snow. Thank you for your contribution to
MosaicMonday
Once again, best wishes for a healthy,
happy new year 2024,
Heidrun